Journée laïcité à Louise-Michel

Le collège Louise-Michel et ses élèves ont vibré au rythme de la laïcité ce mardi 6 décembre. Grâce à de nombreux ateliers et animations, et à une demi-journée banalisée, ils ont pu comprendre quelques notions et s’ouvrir. Explications.

Les 19 classes du collège Louise-Michel, soit 406 élèves de 11 à 15 ans, ont vu leur après-midi du mardi 6 décembre consacré à la laïcité, à travers différents exercices, de nature philosophique, ludique, créative ou manuelle.

Les quinze articles de la charte de la laïcité figurent dans le cahier de correspondance des élèves. Mais aussi, chaque année, l’Education nationale invite les écoles et les établissements à faire vivre la laïcité le jour anniversaire de la loi du 9 décembre 1905, celle de la séparation des Eglises et de l’Etat. Pour sa troisième participation, le collège Louise-Michel a préféré anticiper de trois jours la date officielle. Les 40 enseignants et encadrants ont librement concocté un programme diversifié, organisé de telle façon que certains ateliers intéressent plusieurs classes, simultanément ou à tour de rôle.

C’est le cas de l’espace-game, intitulé “Perdu dans les couloirs du temps”, au cours duquel les élèves, en binômes, avaient à résoudre sept énigmes. La première consistait à déchiffrer deux mots en alphabet morse, un exercice ludique qui a vu défiler les 6^e3, les 6^e5 et les 5^e3. Les mêmes 5^e3 et 6^e3 ont aussi participé, comme les 4^e3, à la réalisation d’une fresque en deux tableaux, l’un ébauché par Manon Lesprit, une Marianne à colorier, l’autre, vierge au départ, à remplir de slogans. Une belle occasion d’exprimer sa créativité.

Arbre de la laïcité

Plus inattendu, plus manuel surtout, “L’arbre de la laïcité” s’est déroulé dans un atelier où certaines classes sont ordinairement initiées aux métiers du bâtiment et où la plupart ce jour-là pénétraient pour la première fois. Dans un premier temps, les élèves ont pioché dans une boîte un papier sur lequel était inscrit un mot propre à la laïcité. L’exercice consistait à poncer soigneusement une flèche en bois ensuite peinte et sur laquelle serait collé le mot imprimé au format ajusté. A 17 h, les premières flèches étaient assemblées sur un mât. Le fameux arbre prend forme devant des élèves très fiers de leur travail.

Au rez-de-chaussée, à la même heure, la fresque avait pris des couleurs, bleu et rouge surtout. Dans d’autres classes, les élèves ont échangé et débattu sur la laïcité, parfois après visionnage d’un film ou de diapositives. Certains ont réalisé un poster ou rédigé un poème. D’une façon ou d’une autre, tous ces élèves ont eu une approche positive de la laïcité.

De notre correspondant Benoît Gruhier