Joseph Worsley (Chaumont) : « Ce n’était pas une situation nouvelle ! »
jhmquotidien : Comment expliquez-vous cette première partie de match compliquée ?
Joseph Worsley (passeur du Chaumont VB 52) : « On sait que le secteur “service/réception” est devenu primordial dans le volley moderne. Nice a parfaitement joué le coup dès le début du match, et nous avons peiné à rivaliser avec eux dans ce domaine. Ils ont bien défendu et ont pris logiquement le dessus. »
jhmquotidien : Quels ont été les clés pour effectuer ce retour au score ?
J. W. : « D’abord, ce n’était pas une situation nouvelle : nous l’avions déjà vécue à Poitiers, avec un premier set très difficile. Il faut rester concentrés et accepter que le jeu puisse tourner aussi en faveur de l’adversaire. L’essentiel est de ne pas paniquer, tout en essayant de changer certaines choses sur le terrain, que ce soit dans le jeu ou avec les joueurs.. »
jhmquotidien : Avec un groupe qui répond positivement…
J. W. : « On a la chance de posséder un effectif de qualité. Tout le monde est capable d’entrer sur le terrain et de changer la physionomie de la rencontre. A l’image du point marqué par Pierre (Tolédo) dans le “tie-break”, qui fut très important pour aller chercher la victoire, alors que les Niçois étaient revenus au score. C’est typiquement la force de notre groupe. »
jhmquotidien : Après votre expérience dans le championnat allemand, quelles sont les différences marquantes avec son homologue français ?
J. W. : « La réponse est dans le match que nous venons de disputer. En Allemagne, entre une équipe de haut de tableau et une de queue de peloton, la différence est généralement assez flagrante. Jamais l’avant-dernier du classement ne gagnera contre le deuxième. En France, la moindre baisse de régime est immédiatement payée cash. On doit toujours être au maximum et c’est très valorisant et excitant. »
jhmquotidien : Comment vous sentez-vous dans votre nouvelle vie chaumontaise ?
J. W. : « Cela fait quelques années maintenant que j’ai découvert le mode de vie à l’européenne, avec mes quatre saisons passées à Friedrichshafen et Lüneburg : cela me va totalement. Quant à la ville de Chaumont, je n’ai pas encore pu vraiment la découvrir. Notre rythme de compétition est très élevé, nous voyageons tous les trois jours. Les occasions de sortir dans la ville sont donc peu nombreuses. Mais côté volley, le club est au “top” ! Les dirigeants, les entraîneurs, le staff et mes coéquipiers… Tout est réuni pour que l’on réussisse une belle saison ! »
Recueillis par L. G.
Vous pourriez être intéressé par cet article :