Depuis les JO 2021 de Tokyo, la “grimpe” fait son trou
Apparu pour la première fois au programme des JO en 2021 à Tokyo, l’escalade a fait son trou et sera une nouvelle fois bien présent à Paris en 2024. Il faut dire que l’escalade répond parfaitement à la devise olympique à savoir « citius/altius/fortius » plus vite, plus haut, plus fort.
Président du club prefctoral de Génération roc et entraîneur de Flavy Cohaut, non qualifiée pour les JO de Paris, Eric Bourson reconnaît des débuts réussis pour sa discipline à Tokyo. « L’escalade était déjà en vogue avant 2021 que ce soit au niveau scolaire ou fédéral avec une forte augmentation du nombre de licenciés et les JO de Tokyo ont renforcé cet élan pour l’escalade. Les non spécialistes ont été impressionnés par l’épreuve de vitesse (lire ci-dessous). »
Dans la capitale niponne, il s’agissait d’un classement combiné des trois disciplines de l’escalade à savoir la difficulté, le bloc et la vitesse. « Comme il s’agissait d’une première pour l’escalade à Tokyo, le Comité international olympique (CIO) a attribué le minimum de points et de médailles.
Pour Paris, le CIO a voulu donner un peu plus d’importance à la discipline avec deux épreuves distinctes (une première combinant bloc et difficulté et une deuxième consacrée uniquement à la vitesse). Du coup, on se rapproche un peu plus de éthique de l’escalade », explique Eric Bourson.
Pour les Jeux olympiques en 2028, si encore rien est acté, on se dirige vers une nouvelle formule avec cette fois-ci trois épreuves distinctes. Il faut dire que l’escalade est profondément ancré en Californie. « En plus, les Américains sont très forts dans cette discipline. C’est très positif ».
A Los Angeles, la Chaumontaise Flavy Cohaut, qui fait partie des toutes meilleures mondiales en bloc comme en atteste sa troisième place l’an dernier à la manche de coupe du monde de Prague, a des raisons de croire en ses chances de qualification.
Romain Randoing
Les trois disciplines de l’escalade pratiquées aux JO
Le bloc : il s’agit d’escalader des structures de 4,5 mètres de hauteur sans corde, mais avec des tapis de réception dans un temps contrait en un minimum d’essai.
La vitesse : cette discipline consiste en une spectaculaire course contre la montre en duels éliminatoires en un contre un mêlant à la fois précision et explosivité.
La difficulté : elle demande aux athlètes de grimper le plus haut possible un mur de quinze mètres en six minutes et sans connaître la voie en avance.
Les médaillés des JO de Tokyo
Hommes
1. Alberto Gines Lopez (ESP) ; 2. Nathaniel Coleman (USA) ; 3. Jakob Schubert (AUT).
Femmes
1. Janja Garnbret (SLO) ; 2. Miho Nonaka (JPN) ; 3. Akiyo Noguchi (JPN).
Romain Randoing