Jean-Marie Bigard « continue les conneries »

SPECTACLE. Plus de 700 spectateurs ont assisté vendredi 5 avril aux Fuseaux, au nouveau spectacle de Jean-Marie Bigard intitulé “J’arrête les conneries”, mis en scène par Laurent Ruquier et Laurent Baffie.

Avant le début du spectacle, un très bon ami de Jean-Marie Bigard, Paul Adam, a assuré la première partie. Il a revisité avec humour l’actualité et la politique française avec de nombreuses blagues sur François Hollande, Emmanuel Macron ou encore Jean Castex.

Le moment tant attendu est enfin arrivé avec l’arrivée triomphale sur scène de Jean-Marie Bigard qui a salué le public des Fuseaux en blaguant : « Ce soir, je m’appelle Jean-Marie Bragard ». Place ensuite à 1 h 10 d’un show humoristique rempli de sketchs drôles, ponctué de gros mots à la sauce Bigard.

De nombreuses parodies sur l’actualité

Le spectacle a débuté par un karaoké “Félicie auss”, parodiant Fernandel et repris en chœur par le public. L’humoriste a plaisanté sur de nombreux sujets à ne pas aborder avec des amis et la famille comme « la pensée unique », « le complotisme », « les gilets jaunes », « l’islamisme », « l’écologie » ainsi que « l’euthanasie ».

De nombreux sketchs hilarants ont rythmé la soirée. Le premier d’entre eux a porté sur son voyage au Vatican en 2007, lorsqu’il a rendu visite au pape Benoit XVI avec le président français Nicolas Sarkozy. Jean-Marie Bigard a plaisanté également sur le retour des maisons closes, la politique, le journalisme avec à la clé quelques répliques cultes et drôles, parfois grossières, qui se sont enchaînées.

« Al dente… »

L’humoriste a ironisé sur les trois grands cataclysmes que sont, selon lui, la disparition du slow avec l’impossibilité dans le monde d’aujourd’hui de serrer une fille dans ses bras, la pilule et les contes pour enfants. Les spectateurs ont bien ri toute la soirée des nombreuses blagues croustillantes répondant à chaque fois : « Al dente enc*** » aux vannes de l’humoriste. Il a été chaleureusement applaudi à l’issue du spectacle.

De notre correspondant Pierre-Olivier Legrand