Laurine Hannequin : « je vois le bout du tunnel »
Marraine du tournoi international jeunes de Marnaval, club avec lequel elle a joué, Laurine Hannequin, victime d’une rupture des ligaments croisés du genou, en septembre 2021, lors d’un tournoi de qualification en Serbie, avec l’équipe de France U19, a repris l’entraînement et aspire à une saison pleine avec son club de Strasbourg, sans oublier l’équipe de France.
JHM Quotidien : Comment allez-vous physiquement ?
Laurine Hannequin : « Cela va très bien. Cela fait un mois et demi que j’ai vraiment repris avec le groupe, notamment tout ce qui est duels. Au niveau des sensations, tout va bien. »
JHM Q : Comment avez-vous vécu cette période toujours difficile pour une footballeuse ?
L. H. : « C’est très difficile, surtout que les quatre premiers mois, je n’ai pas eu le droit de courir, je ne fais que du travail de musculation en salle. Mentalement, c’est difficile. Maintenant, j’avais aussi une autre fille qui était blessée, nous avons fait notre rééducation et notre réathlétisation ensemble. »
JHM Q : Vous avez suivi le parcours de votre équipe de loin. Comment le jugez-vous ?
L. H. : « C’est compliqué et très frustrant, car les matches à domicile, on y va, mais on est au bord du terrain et tout ce qui est à l’extérieur, on est derrière le téléphone en attendant le score… Je vois le bout du tunnel. »
« Cette blessure m’a forgé un bon mental »
JHM Q : La motivation va-t-elle être décuplée ?
L. H. : « Oui. Ce qui me manque un peu, c’est tout ce qui est agressivité dans les duels et mentalement, mais là, avec cette blessure, cela m’a forgé un bon mental. »
JHM Q : Un mental qui doit également vous permettre de retrouver l’équipe de France ?
L. H. : « C’est mon souhait. C’est l’objectif et j’espère y arriver. »
JHM Q : L’équipe de France féminine va bientôt disputer l’Euro. Selon vous, quelles chances ont-elles de bien figurer ?
L. H. : « Je pense qu’elles peuvent faire quelque chose. Il y a pas mal de filles à potentiel et je leur souhaite de réussir. »
JHM Q : L’équipe “A”, est-ce aussi un objectif ?
L. H. : « Oui ! »
Yves Tainturier