« Je tends encore le dos ! »
JHM Quotidien : Comment avez-vous vécu ce dernier match de la saison régulière ?
Bruno Soirfeck (président du CVB 52 ) : « Avec satisfaction, devant une salle copieusement garnie. Les joueurs sur le terrain ont fait le travail pour obtenir ces trois points qui nous assurent la deuxième place du classement. Il fallait faire attention à cet adversaire toulousain que l’on a finalement su maîtriser. En plus, sur les autres terrains, tous nos rivaux ont perdu (Montpellier, Sète et Narbonne). On mérite donc ce rang de dauphin derrière Tours. On réalise, sur le plan comptable notre meilleure première partie de championnat depuis 2017/2018. Ça prouve que notre stratégie, avec notamment une longueur de banc intéressante, est toujours payante. »
JHM Q : Avec les “play-off” et la coupe de France à venir, dans quel état d’esprit abordez-vous ces derniers mois de compétition ?
B. S. : « Avant même tout cela, je tends encore le dos pour savoir à quelle sauce nous allons être mangés par la commission de discipline qui va étudier les faits qui ont suivi le coup de sifflet final entre Nantes et nous, au Palestra lors de la 19e journée. Je suis convoqué à la Ligue (LNV) le 25 mars, jour du huitième de finale de la coupe de France à Paris. Même si, lors de cette rencontre, l’énervement général qui a gagné les acteurs n’a engendré aucune violence physique, aucun coup, et que tout s’est vite calmé, j’attends de connaître l’avis de la commission de discipline. »
JHM Q : Que représente pour vous la coupe de France ?
B. S. : « Tout le monde connaît les ambitions que je nourris sur ce trophée. J’ai toujours en travers de la gorge cette finale et ce trophée qui nous tendait les bras, finalement perdus en 2018 face à Tourcoing. Je n’oublie pas que nous avons déjà remporté un titre cette saison avec la Supercoupe et que je verrais bien une autre récompense garnir notre vitrine cette saison. Pourtant et malgré ce que j’entends ici ou là sur un éventuel tableau favorable jusqu’à la finale, je me méfie énormément de notre premier adversaire parisien en huitième de finale, chez lui qui plus est. Et si par bonheur, nous nous sortons de ce premier “piège”, la suite, avec un nouveau match à l’extérieur en quart, resterait une nouvelle fois très indécise. Mais nous sommes ambitieux. »
JHM Q : Enfin, que vous inspire ce probable quart de finale de “play-off” face à Nice ?
B. S. : « Là encore beaucoup de méfiance. Si on a battu Nice deux fois en saison régulière, on a réussi cette performance après deux “tie-break”. Autant dire que les Azuréens sont capables de nous faire très mal. Le travail qu’effectue Rafael (Redwitz) sur le banc niçois est remarquable pour sa première année en tant qu’entraîneur. Il faudra garder la tête froide pour envisager la qualification. »
Recueillis par L. G.