«Je ne cours plus, je vole»
Pour la cinquième année consécutive, le collège Henri-Vincenot de Chalindrey s’est mobilisé au profit de l’association Ela, qui lutte contre les leucodystrophies. Ces maladies génétiques rares altèrent la zone du cerveau appelée substance blanche. Cette dernière, composée principalement de gaines de myéline, a un rôle dans la circulation de l’influx nerveux. Chaque année, entre 150 et 300 enfants naissent en France atteints de leucodystrophie.
Mercredi 11 octobre, les élèves de 4e se sont réunis en salle de permanence pour participer à la dictée d’Ela. Tous les ans, un auteur de renom rédige un texte inédit dédié au combat contre la maladie. Il fait l’objet d’une dictée lue par un enseignant. Ce n’était pas un exercice d’évaluation, mais plutôt un support d’échanges sur la solidarité, la citoyenneté, le respect et le handicap. Pour l’occasion, c’est “Un monde sans frontières” de l’écrivain Sabyl Ghoussoub, qui a été proposé. Un extrait en donne la teneur : «Mes blessures sont devenues mes meilleures amies. J’ai appris à les connaître, les accepter, les apprivoiser. Elles ne m’effraient plus, elles me portent, elles m’élèvent. Depuis, je ne cours plus, je vole». Chaque année, une activité en lien avec le texte est proposée aux élèves après la rédaction de la dictée. En l’occurrence, il s’agissait de mettre en avant la culture et les arts tels que les livres, les films, la chanson, les photographies, la peinture ou la sculpture comme pratiques permettant de faire face à des expériences difficiles et des traumatismes et à en sortir renforcé.