Jazz Ô Der : le plein d’énergie
Pour la 17e édition de Jazz Ô Der, Didier Maitrehenry, l’organisateur passionné, et son équipe de bénévoles ont à nouveau fait un carton : salle comble, public enthousiaste, musiciens au top, tous les ingrédients étaient réunis. Une recette magique qui a fait vibrer des fans venus par centaines à Montier-en-Der.
La soirée d’ouverture du vendredi 22 mars s’est déroulée en trois temps : l’inauguration, vers 18 h par Fabrice Eulry, pianiste vedette du festival, en présence notamment des deux conseillers départementaux, Anne Leduc et Laurent Gouverneur, suivie du traditionnel apéritif mêlant bénévoles et musiciens ; puis deux formidables concerts : le premier avec Fabrice Eulry, blues man déjanté, comme possédé par son art, virtuose du piano et Emilie Hédou au chant.
Quelques minutes de pause afin que l’auditoire puisse reprendre son souffle et c’est reparti pour plus d’une heure de virtuosité. Le Hot cruiser band et ses sept musiciens ont embarqué le public dans les années 30 et 40 jusqu’aux années 1980. Des pépites savamment dirigées par Patrick Bacqueville, également as du trombone et chanteur virtuose. Un jazz qui rend heureux et qui prône le partage. Pour preuve le passage du Hot Cruiser Band à l’Ehpad au moment du déjeuner le lendemain.
Le festival s’est poursuivi samedi et dimanche, avec quatre autres formations : Fabrice Eulry à nouveau avec les Rolling Twisters, les quinze incroyables musiciens du Paris Swing Orchestra, le Romane et Daniel John Martin Quartet et enfin le pianiste-chanteur Ulf Gustaf Sandröm.
Fabrice Eulry, pianiste électrisant, en invité vedette
Fabrice Eulry est un musicien à écouter, mais aussi à voir ! Son énergie, son intensité et son implication dans sa musique sont un véritable spectacle. Son dernier show à Montier-en-Der date de 2011, mais les fidèles du festival de jazz s’en souviennent encore. Avec la chanteuse Emilie Hédou, il a assuré vendredi 22 mars l’ouverture de ce week-end de musique réjouissante. « La musique n’a pas de barrières », dit-il. C’est son credo : « Tous les styles ont toujours cohabité et inspiré les musiciens au-delà des frontières. »
Ses maîtres ? Chopin, Bach et Ray Charles ! Fabrice Eulry s’approprie tous les airs, populaires, classiques, musette, orientaux… pour créer son propre univers musical.