Jardiner avec la lune et le calendrier lunaire de Michel Gros
Certains le suivent depuis plusieurs décennies. Le calendrier lunaire est bien souvent le premier achat du début d’année des jardiniers. Son auteur, Michel Gros, nous dit tout.
La 43ème édition du calendrier lunaire est disponible en kiosque. Certains ne sauraient faire sans ce petit ouvrage érigé au rang de “bible” par les jardiniers. Edité depuis 1978, ce calendrier s’est considérablement enrichi au fil des années. On y trouve une multitude de données et de conseils à suivre pour mettre toutes les chances de son côté pour réussir son potager, mais aussi les dates parfaites pour semer, planter, repiquer, récolter. En feuilletant ce livret, vous découvrirez qu’il existe des jours “feuilles”, “racines”, “fruits” ou “fleurs”. En fonction de ce que l’on prévoit de faire – semer des radis, des tomates ou de la laitue -, certaines dates sont plus adaptées.
Observations personnelles
L’auteur, Michel Gros, est installé dans le Jura. Il travaille notamment avec ses deux fils à la réalisation, l’enrichissement et la diffusion du calendrier lunaire. Ce maraîcher, sensible à la nature et proche de l’environnement, enrichit en outre le calendrier – lisible mois par mois et jour par jour -, de ses observations personnelles.
On connaît les jours favorables, mais y a-t-il des jours où il vaut mieux éviter de mettre un pied dans le jardin ? « Oui, pour les nœuds lunaires où les jours proches du périgée. On pourrait aussi ajouter les nœuds planétaires concernant Mars ou Vénus par exemple », précise Michel Gros.
D’autres informations
Dans ce livre, on trouve en outre des informations utiles sur les influences qu’exerce la lune sur les cheveux, les ongles ou encore dans les domaines de l’apiculture et vis à vis des animaux.
Que fait Michel Gros en cette période hivernale ? « Je ne mets pas beaucoup les pieds au jardin », répond le jardinier en riant. Pour autant, il prépare le retour des beaux jours : « J’ai déjà semé des radis et des fèves sous tunnel. Et je m’apprête à semer mes tomates, poivrons et aubergines », complète-t-il. Il fait ses semis en deux temps, « fin janvier pour en avoir très tôt, puis début mars pour qu’ils soient prêts pour début mai ».
Sylvie C. Staniszewski