Bruno Soirfeck : « Jamais à l’abri ! »

Bruno Soirfeck (président du CVB 52) : « Au final, on retiendra que la coupe de France se poursuit avec nous. Mais il faut bien avouer que jusque dans le quatrième set, nous n’en menions pas large. J’aimerais vraiment, avant tout, féliciter cette équipe de Saint-Nazaire, vaillante, mais qui a surtout proposé un jeu de qualité. Ce club, sous la houlette de son président Yannick Poterie, se structure et possède aujourd’hui tous les ingrédients pour rejoindre l’élite. L’environnement de ce match,l’accueil, la qualité de l’organisation et un public formidable sont autant d’atouts. Je leur souhaite vraiment le meilleur pour la suite. Quant à nous, l’aventure continue, chez nous dès mercredi 30 mars, pour la demi-finale contre Le Plessis-Robinson. Ce duel en Loire-Atlantique nous aura démontré qu’un favori n’est jamais à l’abri face à un adversaire décomplexé. Souvenons-nous en ! »

Moussé Gueye (central du CVB 52) : « Cette équipe possède un mental de fou ! On avait déjà montré à Paris que l’on n’était jamais battu, quel que soit le score. A Saint-Nazaire, on n’a de nouveau rien lâché. Face à un adversaire décomplexé et qui a joué sa chance à fond, on s’est montré patients. Mais on n’a pas le temps de savourer cette victoire. Dès mercredi, on retrouve le terrain et Le Plessis. On sait où on veut aller et on devra répondre présent de nouveau. »

Cédric Da Silva (passeur du CVB 52) : « Saint-Nazaire a prouvé qu’il avait sa place en Ligue A ce soir, par la qualité de son collectif et de ses individualités. Les Nazairiens, dans le jeu, ont parfaitement su exploiter nos points faibles, avec une qualité de service incroyable qui a longtemps déstabilisé notre réception. Mais chez nous, il existe une grande force de caractère, une mentalité de gagnants qui nous a permis de remporter la mise. Désormais, on doit rentrer chez nous et rejouer aussitôt face au Plessis. Mais nous possédons un banc de qualité, qui l’a encore démontré aujourd’hui. Nous sommes treize capables de nous relayer, en conservant un bon niveau de jeu. »

Gilles Gosselin (entraîneur de Saint-Nazaire) : « Forcément, il y a de la frustration. On a poussé Chaumont, une des meilleures équipes de France, dans ses retranchements. Ça prouve que la qualité du groupe existe, que le travail paie. On n’a pas à rougir de notre prestation et on va tenter de remettre les mêmes ingrédients lors des “play-off” d’accession qui arrivent. Même si on sait que cette deuxième partie de saison peut se montrer particulièrement cruelle dans son système à élimination directe, y compris pour une formation leader de son championnat après plus de vingt matches. »

Recueillis par Laurent Génin