« J’aime, je m’engage » : les associations au rendez-vous
Il y a un peu plus d’un an, la Ville lançait sa plateforme numérique « J’aime, je m’engage », dans le but de mettre en relation plus facilement associations et bénévoles. Fort de 165 structures recensées, le site a trouvé son rythme de croisière, sans faire un carton.
« Je m’engage pour des missions de bénévolat. Je participe à des évènements associatifs. Je prête des ressources. Je propose mes compétences. » Ces quatre phrases résument l’esprit de la plateforme numérique « J’aime, Je m’engage« , mise en ligne fin janvier 2023 par la Ville de Saint-Dizier, dans le but est de faciliter la mise en relation entre associations et potentiels bénévoles. « Les bénévoles d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier. Ils s’engagent pour un évènement, une action, un week-end. Et puis après, chacun retourne à ses occupations », constatait à l’époque Virginia Clausse, adjointe aux Solidarités.
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Opérationnelle depuis plus d’un an, la plateforme enregistre une fréquentation plutôt régulière. « Nous avons une moyenne de 1 000 visiteurs par mois, pour 5 000 pages vues », chiffre le service communication de la Ville.
Lors de la présentation de la plateforme à l’époque, 70 responsables associatifs étaient présents. Aujourd’hui, le site fait état de 165 associations, « qui se sont référencées par elles-mêmes », souligne la Ville. Autrement dit, le bouche-à-oreille a fonctionné, même si toutes les structures locales ne se sont pas encore inscrites. Sport, culture, social, environnement, économie, syndicalisme… Tous les secteurs d’activité sont tout de même représentés. Pour l’heure, toutes les associations référencées se situent à Saint-Dizier ou dans des communes limitrophes avec un rayonnement sur la cité bragarde. L’idée d’élargir le dispositif en cas de succès avait été évoquée, mais n’est pour l’heure pas encore d’actualité.
Engagement
Depuis plus d’un an, certains ont pris l’habitude de passer par « J’aime, je m’engage » à l’occasion de gros évènements. C’est le cas du COSD Athlétisme, comme l’expliquait son président Olivier Block, il y a une dizaine de jours, lors de l’annonce des 10 km de Saint-Dizier : « Avec notre appel sur la plateforme, nous espérons trouver 25 à 30 % des bénévoles restants. On arrive à mobiliser assez facilement. » Comme écrit dans l’annonce, les volontaires seront nécessaires pour gérer le balisage, les ravitaillements, le signalement… Même principe pour La Flèche bragarde, club omnisports qui aura le privilège d’organiser les championnats d’Europe de tir à la sarbacane 3D, du 31 mai au 2 juin prochains : « Aider les organisateurs à la préparation de l’événement, sur la communication, sur la logistique, sur la préparation du matériel. Participer à la réalisation de celui-ci. »
Outre les évènements, les associations peuvent également passer des annonces à plus long terme. La Flèche bragarde toujours, recherche un service civique. Les Petits frères des pauvres proposent une mission d’accompagnement des personnes âgées en situation d’isolement. L’Ahmi, la Banque alimentaire, le Rayon sportif bragard ont besoin de bras. Depuis le lancement, « 85 citoyens se sont engagés pour 82 mises en relation », autrement dit « des citoyens répondent par la plateforme aux appels d’associations », ajoute la Ville.
En dehors des bénévoles, Au Petit Paris laisse la possibilité aux amateurs de proposer une animation en leurs murs, « pourvu qu’elle corresponde aux valeurs de l’association ». Dans un autre registre, via le « coin du partage », d’autres tentent de combler leur manque de matériel, comme Saint-Dizier Aéro Rétro pour sa brocante du week-end dernier. Chacun semble y trouver son compte.
Pour s’inscrire – citoyen ou association – rendez-vous sur jemengage.saint-dizier.fr
Louis Vanthournout
l.vanthournout@jhm.fr
Les pistes d’amélioration
Si la plupart des associations sont satisfaites de la plateforme, il est toujours possible de faire mieux. A commencer par davantage de communication : « Une fois que c’était lancé, après les trois premiers mois, on n’en a plus beaucoup parlé. C’est encore trop récent pour être définitivement dans l’esprit des Bragards. »
Sinon, parmi les idées soufflées en lien avec l’univers associatif, il y a celle de créer des boîtes postales à un endroit précis (mairie ?), notamment pour celles qui n’ont pas de local et donc d’adresse autre que celle du domicile de son responsable.
