J’ai testé pour toi… Shogi, l’un des jeux des Editions Volumiques
Quand le confinement est arrivé, Etienne Mineur, co-fondateur de Volumique a décidé d’offrir des jeux et prototypes à tester à la maison, sur le site jouable.fr.
Pour cela, rien de plus simple. Il suffit d’imprimer, de découper, et de plier soi-même ! C’est ce qu’Etienne appelle des “print & play”. Il y a sept jeux. Certains mêlent le papier et le numérique, sachant que les applications sont aussi gratuites, et d’autres ne nécessitent que des feuilles A4, des ciseaux et un peu plus de patience.
Appréciant les travaux manuels, j’ai décidé de tester l’un d’eux. Et plus précisément le Shōgi version Volumique, une variante simplifiée d’un jeu japonais inventé par Madoka Kitao. Entre les dames et les échecs, ce jeu d’affrontement, un contre un, est vraiment super sympa. Un enfant, dès 6 ans, peut se lancer sans problème, et même… gagner contre un adulte ! Il y a deux règles, mais toujours qu’un seul vainqueur. C’est parti !
Première étape, il faut télécharger les fichiers, imprimer les pions-animaux (deux fois) et se saisir de ses ciseaux. En 15 minutes, la girafe, le poulet, l’éléphant et le lion, les quatre pions de chaque joueur, sont découpés. L’assemblage prend un peu plus de temps, mais si on aime les loisirs créatifs, c’est plutôt agréable.
En revanche, il vaut mieux imprimer sur des feuilles Canson… que je n’avais pas. Les miennes étant trop fines, j’ai eu du mal à faire les encoches proprement et à enfiler les languettes. Pourtant, elles sont essentielles, car grâce à elles, on sait comment se déplace chaque pion. J’ai donc triché et je les ai remplacées par des cure-dents !
Comme les pions sont les mêmes pour chaque joueur, un petit triangle noir indique l’appartenance. Mais pourquoi ne pas te les approprier et « designer » tes propres animaux ?
Le but du jeu est, soit de « manger » de lion de ton adversaire, soit de prendre sa place. Mieux vaut bien réfléchir avant d’avancer son pion. L’idéal est de prévoir toutes les réactions possibles de son adversaire pour bien protéger le roi des animaux ou l’amener dans le camp adverse.
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Ce qui est intéressant, c’est que tous les pions « mangés » ne meurent pas. Au contraire, on peut les ressortir et s’en servir pour contrer ou contre-attaquer. Les parties sont en général assez rapides, maximum 10-15 minutes. On peut donc les enchaîner pour prendre sa revanche encore et encore ou faire un mini tournoi si on est plusieurs.
J’ai adoré jouer. Mon adversaire aussi (sauf quand j’ai gagné!). Ce jeu est simple mais très tactique et marrant. Pour conserver ce Shōgi, je compte bien recommencer l’assemblage des animaux et de leurs languettes avec des feuilles plus épaisses cette fois-ci. Pour le plateau de jeu, lui aussi à imprimer, l’idéal est de le coller sur un morceau de carton. Ce sera plus solide. À vos ciseaux, et bon Shōgi!
Julie Arnoux