Ingrid Viot, candidate Nupes dans la deuxième circonscription
Législatives. Agée de 39 ans, Ingrid Viot, infirmière demeurant à Bossancourt dans l’Aube, défend les couleurs de la nouvelle union populaire écologiste et solidaire dans la deuxième circonscription. Elle souhaite être la voix de ceux qui souffrent.
Ingrid Viot était présente à Saint-Dizier ce mercredi lors d’une manifestation en contre poids à la venue de Marine Le Pen (notre édition du jeudi 19 mai). Dans la foulée, elle s’est rendue à Joinville à la rencontre des habitants « comme cette retraitée qui a moins de 1000 € par mois pour vivre et dont le mari est placé. » « J’ai vu des gens qui vivaient dans des conditions inadmissibles », ajoute la candidate qui forme le binôme Nupes avec le communiste joinvillois Edouard Gonzales.
Elue municipale dans son village de Bassoncourt dans l’Aube, ancienne candidate aussi sur son secteur aux dernières départementales, Ingrid Viot est une femme engagée de très longue date. « Syndicaliste », elle est infirmière dans une petite structure hospitalière à Bar-sur-Seine, « j’ai fait le choix de l’hôpital public », précise-t-elle. La défense des services publics est l’un de ses nombreux thèmes de campagne, la santé et l’école aussi. Se présenter aux législatives en Haute-Marne dans la deuxième circonscription « pour défendre les droits des salariés » est une forme de continuité dans la lutte pour cette militante de La France Insoumise.
A l’âge de 39 ans, mère de 4 enfants, « j’ai eu mon premier enfant à 15 ans », précise-t-elle pour montrer que la vie n’a pas toujours été facile pour elle, Ingrid Viot veut faire comprendre aux gens qu’il est « temps de faire bouger les choses ». « Je suis une candidate issue du milieu ouvrier. Mon père était cheminot, ma mère au foyer. Je ne suis pas issue d’un milieu bourgeois », détaille Ingrid Viot qui veut porter la voix des gens qui souffrent.
Vote RN : des électeurs fâchés
Elle s’ »attaque » à une circonscription où plus de 60 % des électeurs ont voté pour Marine Le Pen lors de la présidentielle, « des gens qui ne se sentent pas écoutés, des électeurs fâchés », Ingrid Viot veut incarner leurs difficultés. Elle ne le fait pas seule, « nous travaillons en équipe. Tout le monde a des idées et tout le monde a le droit à la parole », souligne la candidate qui a saisi l’opportunité de cette candidature suite au désistement d’une Meusienne, Angélique Huguin. Elle jongle entre sa vie de famille et sa vie professionnelle mais entend bien faire campagne en Haute-Marne. Ce jeudi 19 mai, elle rejoignait la circonscription pour aller à la rencontre des électeurs.
C. C.