Incendies : plus de 7 hectares partent en fumée près de Rolampont
Deux incendies consécutifs ont touché, ce lundi 25 juillet dans l’après-midi, des parcelles boisées situées entre Rolampont et Nogent. Les sapeurs-pompiers ont pu, fort heureusement, rapidement maîtriser les flammes. La D1 a, néanmoins, été coupée durant près de deux heures.
Comparaison n’est pas raison, et la Haute-Marne, heureusement, n’est pas encore le Gard ou la Gironde (où des pompiers haut-marnais avaient d’ailleurs été mobilisés pour renforcer les effectifs). Il n’empêche, le réchauffement climatique se fait de plus en plus intensément sentir, et les sapeurs-pompiers du département constatent, ces dernières années, la recrudescence des feux de broussailles et autres petits bois. Ce ne sont ainsi pas moins de 7,5 hectares qui sont partis en fumée, ce lundi 25 juillet, entre Nogent et Rolampont, en raison de deux sinistres distincts.
Le premier a dévasté environ six hectares dans une parcelle non-exploitée longeant la D1, entre Rolampont et Nogent. Rapidement intervenus, une dizaine de sapeurs-pompiers de Langres, Nogent et Chaumont ont pu maîtriser le feu et, surtout, empêcher leur propagation aux arbres environnants, alors que les flammes commençaient à lécher un petit bois adjacent… Egalement présente, sous la supervision du capitaine Andrée Ntore Bikene de Chaumont, la gendarmerie a procédé pendant près deux heures, par mesure de sécurité, à la fermeture de la D1, dans sa portion comprise entre Rolampont et son intersection d’avec la D260.
Simultanément, un deuxième feu, à environ 4 km, a été traité par les sapeurs-pompiers de Chaumont, Châteauvillain et Nogent, sous le commandement du colonel Florian Roy. Pour l’occasion, un tout nouvel équipement, le UCGCA, qui permet d’attaquer de front le feu par une lance extrêmement puissante contrôlée à distance depuis la cabine, a été engagé par la douzaine de soldats du feu mobilisés. L’intervention a permis d’empêcher la propagation de l’incendie aux cultures voisines. Présent sur les lieux, le propriétaire d’un des bois touchés (et locataire de la parcelle de l’autre) a indiqué qu’il soupçonnait une double action criminelle et entendait déposer plainte. Une unité d’investigation technique et scientifique de la gendarmerie a été dépêchée sur place en fin de journée, une enquête en recherche des causes des sinistes ayant d’ores et déjà été ouverte.
Nicolas Corté