Un bâtiment agricole ravagé par le feu près de Fayl-Billot
Les sapeurs-pompiers ont été appelés ce mardi 10 mai en fin d’après-midi pour intervenir sur un incendie qui avait pris dans un bâtiment agricole, dans une commune proche de Fayl-Billot. A leur arrivée, le bâtiment était totalement embrasé.
Il est environ 17 h 50 ce mardi 10 mai quand les sapeurs-pompiers sont alertés. Le feu a pris dans un bâtiment agricole route de Genevrières, à l’entrée de Tornay.
Les sapeurs-pompiers du centre de secours de Fayl-Billot arrivent les premiers sur les lieux. Le bâtiment est totalement embrasé. « Ils ont commencé par couper la propagation du feu ». Le lieutenant Landais, qui va commander l’intervention, insiste sur l’importance de cette isolation préalable du bâtiment sain qui était accolé à celui où le feu faisait rage.
Les sapeurs-pompiers de Champlitte (Haute-Saône) sont aussi mobilisés, avec leurs homologues de Val-de-Meuse équipés d’un camion-citerne de grande capacité… et avant que leurs collègues du centre de secours de Langres soient dépêchés en renfort avec un camion dévidoir. « Il transporte 2 km de tuyaux car dans les petites communes, il faut parfois aller chercher le point d’eau loin ». A Tornay, les sapeurs-pompiers ont pu se raccorder facilement au centre du village.
Au total, 15 sapeurs-pompiers sont intervenus.
Le bâtiment agricole avait une ossature métallique qui plie invariablement à la chaleur des flammes. Le sinistre, qui a entièrement détruit 200 bottes de paille risque d’avoir été aussi fatal au hangar, qui avait déjà son toit totalement envolé en fumée.
S’ils ont su contenir l’incendie, les sapeurs-pompiers avaient encore de longues heures d’intervention devant eux. En effet, « la paille qui brûle est extrêmement difficile à arrêter ». Sur des ballots serrés comme ceux qui étaient entreposés dans le bâtiment, « il faudrait attendre une semaine ». C’est pourquoi, quand l’incendie baisserait d’intensité, les secours allaient faire venir un tractopelle pour extirper les bottes de paille du bâtiment, qu’ils devraient ensuite étaler pour venir à bout des flammes.
Le propriétaire de l’exploitation avait heureusement ôté tout matériel du bâtiment.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr