Incendie au restaurant à Saint-Dizier : deux interpellations
Un incendie est survenu dans la nuit de mercredi à jeudi, devant le restaurant Au Bureau à Saint-Dizier. Un feu de poubelles s’est propagé à l’armoire électrique extérieure, entraînant la fermeture technique du restaurant pour plusieurs jours. Deux individus ont été interpellés par la police.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, un incendie se déclare juste devant le restaurant Au Bureau, quai Lamartine à Saint-Dizier, à 1 h 40. Les trois grosses poubelles de l’établissement prennent feu, feu qui se propage à l’armoire électrique extérieure. Les sapeurs-pompiers interviennent rapidement sur place, à l’instar de la police nationale, qui déploie plusieurs fonctionnaires.
Les policiers remarquent rapidement deux individus sur le pont André-Theuriet. Alcoolisés, ils semblent profiter du « spectacle ». les fonctionnaires les interpellent pour ivresse publique manifeste et, renseignements pris, un des deux reproche au second d’avoir mis le feu aux poubelles.
Les deux Bragards, âgés d’une petite vingtaine d’années, sont conduits en cellule pour dégrisement, puis placés en garde à vue. Si la vidéosurveillance municipale ne donne pas de réponse claire aux enquêteurs, l’audition, en revanche, le fait : le complice a prêté son briquet à l’auteur présumé des faits afin qu’il mette le feu.
Jugement le 17 octobre
Les deux Bragards ont reconnu leur implication dans les faits, puis ont été interrogés sur un autre dossier qui remonte à début juillet. Celui d’un autre feu de poubelles survenu place du 11-Novembre, toujours à Saint-Dizier, durant lequel au moins un des deux protagonistes a été aperçu par les caméras de vidéosurveillance.
Après leur garde à vue, les deux jeunes Bragards ont été déférés au Parquet de Chaumont. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire, avec interdiction de boire de l’alcool et de se rencontrer et obligation de respecter un couvre-feu entre 18 h et 8 h, en attendant leur jugement en comparution immédiate le 17 octobre.
Pour le restaurant, le préjudice est important, à hauteur de 50 000 € de matériel, avec une perte quotidienne de 6 000 € par jour de fermeture et une vingtaine de salariés au chômage technique. « Les pièces manquantes pour la réouverture sont en commande, avec une livraison au plus tôt autour du 1er ou 2 novembre. Nous essayons de faire au plus vite avec notre architecte et le groupe Au Bureau pour trouver des solutions », indique le patron du restaurant, Franck Marchand.
N. F.