Incendie du château de Rozières : la cellule d’identification criminelle va enquêter
L’enquête menée par la gendarmerie se poursuit activement suite à l’incendie survenu, tôt lundi 8 mai, à Rozières.
Dans la nuit de dimanche 7 au lundi 8 mai, un incendie a ravagé l’habitation de 400 m2 située au n°2, rue de l’Eglise, à Rozières.
Un incendie d’ampleur sur cette demeure surnommée « le château », inhabitée depuis un an maintenant et pour laquelle un compromis de vente venait d’être signé. Une enquête a été ouverte par la communauté de brigade de gendarmerie de la Porte du Der, afin de déterminer les causes de cet incendie.
Des réponses pour la fin de semaine
La cellule d’identification criminelle de la gendarmerie, basée à Chaumont, a été sollicitée. Elle interviendra ce mercredi 10 mai, ou jeudi 11, sur les lieux du sinistre. « Le but est de voir si des choses ont été posées pour provoquer l’incendie. Cette cellule devra nous dire si elle constate la présence de produits accélérants ou pas », indique le chef d’escadron Régis Turlan Arto, commandant de la compagnie de gendarmerie de Saint-Dizier, qui a sollicité dimanche l’intervention de la cellule d’identification criminelle.
Les faits sont-ils criminels ou accidentels ? L’absence d’habitants au moment de l’incendie laisse planer le doute. Raison pour laquelle les expertises des gendarmes spécialisés seront déterminantes. « Y a-t-il eu une intervention humaine ou pas ? Un court-circuit ? Pour l’instant, on ne sait rien, nos camarades techniciens vont intervenir en ce sens », poursuit le patron des gendarmes de l’arrondissement de Saint-Dizier, qui attend des réponses pour cette fin de semaine.
A Rozières et dans le secteur de Sommevoire, les faits survenus ce week-end interpellent dans la mesure ou d’autres incendies ont touché des biens vendus, ou en passe de l’être, en l’espace de quelques mois : à la fin de l’automne 2022 à Sommevoire, une petite maison située rue de la Vallée, tout juste vendue à un jeune couple, était partie en fumée.
Le 10 décembre à Rozières, une grange située derrière l’église partait également en fumée. La propriété venait d’être vendue à des agriculteurs du village. Une enquête menée par la gendarmerie avait été classée sans suite. « Les gens se posent les questions et à chaque fois, les faits se passent de nuit », s’interroge une riveraine.
N. F.