Avant le troisième tour : impossible n’est pas Français
Pour Léolia Jeanjean, qui n’avait pas encore passé un tour en Grand chelem avant d’arriver à Paris, la tâche s’annonce difficile contre la Roumaine Begu (N°63). Mais pas insurmontable, après un succès d’envergure contre Pliskova, ex N°2 mondiale, au deuxième tour.
La Montpelliéraine, qui s’entraîne à Toulouse, et qui va rentrer dans le Top 150, après une parenthèse aux Etats-Unis, où elle a privilégié les études, va à nouveau tenter de casser le rythme contre Begu. Quant à Alizé Cornet, qui a terminé avec les adducteurs qui sifflent son match contre Ostapenko, jeudi soir, la confrontation avec la Chinoise Zheng (N°74) semble dans ses cordes. En fonction de son état de fraîcheur. A 35 ans, la Niçoise, N°1 française, va tenter de retrouver la deuxième semaine, comme en 2015 et 2017.
Tirages difficiles, mais pas insurmontables
Dans le tableau masculin, là encore, les tirages sont difficiles, mais pas insurmontables. Gilles Simon (N°158), pour son dernier Roland, à 37 ans, défie le Croate Cilic, pas forcément spécialiste de terre.
Le Sudiste veut encore repousser ses adieux. « Il y a un mélange d’excitation et d’inquiétude. C’est vraiment comme cela que je résume, pour moi, ce dernier Roland. J’ai des inquiétudes à beaucoup de niveaux, au niveau de jeu, au niveau physique, au niveau des douleurs, ou physique de récupération, de tenir trois, quatre, cinq sets, de tenir des gros efforts. Mais une excitation, parce que j’ai eu la chance de faire un super match, et un deuxième. Et là, j’ai la chance d’en faire un troisième », résume le Mousquetaire.
Et en session de soirée, en même temps que la finale de Ligue des champions de football, Hugo Gaston (N°74) va affronter l’une des nouvelles stars du tennis, le Norvégien Rune (N°40), pour accrocher, après 2020, une nouvelle place en huitièmes de finale. Rune a éliminé au premier tour Shapovalov (N°14).
Hugo Gaston : « j’ai hâte d’être sur le terrain »
Pour le Toulousain, avec sa patte de gaucher et son jeu tout en variété, coaché par Marc Barbier, « ce sera un peu la même chose que contre Alcaraz. Je sais qu’il y aura une grande ambiance. Moi, j’ai hâte d’être sur le terrain parce que je sais qu’il joue très bien pour avoir un beau combat, mais je vais donner le maximum. On a fini l’année dernière en faisant la Next Gen ensemble, le même tournoi. Forcément, on n’était que huit joueurs, donc on était tous assez proches. Vu qu’on s’entendait très bien, on a vu tous les deux pour faire le double à Marseille cette année. En plus, on a bien joué. C’est un mec très gentil en dehors du terrain.»
Sur l’ocre, il n’y aura pas de cadeau.
N. C.
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