Mission Cléopâtre réussie pour Rock’in Jazz
DANSE. Samedi 24 en soirée et dimanche 25 juin après-midi, les Fuseaux ont fait un bon d’environ 2050 ans en arrière, « Sur les traces de Cléopâtre », l’objet du gala de fin d’année de la troupe de danse Rock’in Jazz.
« Tu peux imaginer une équipe d’archéologues qui découvrent un ancien site avec une sorte de pyramide et qui, au fur et à mesure des fouilles, annonce par ses découvertes les différents ballets. » Ce message a été envoyé par Jean-Claude, un des acteurs de la troupe de danse Rock’in Jazz, à Isabelle Delaunoy, la responsable de la troupe, le 20 juin 2022. Soit le lendemain du gala de la fin de l’année dernière.
Une anecdote qu’Isabelle Delaunoy a partagé dans le livret du spectacle 2023, intitulé « Sur les traces de Cléopâtre ». En effet, l’idée a séduit et a été maturée pendant une année, pour aboutir au gala de fin d’année et ses deux représentations, samedi 24 au soir et dimanche 25 juin après-midi, aux Fuseaux.
Les déesses, les sphynx, les flambeaux, les araignées…
A la baguette, les quelque 250 danseurs du club de danse hébergé au club Léo-Lagrange, parmi lesquels Jean-Claude donc, et Esther, le binôme de danseurs comédiens qui prend l’habitude chaque année, d’assurer avec brio les transitions. Et le public le rend bien. Le « professeur grimaçon » et « Florette » débarquent dans l’obscurité des Fuseaux, chacun par un escalier différent, et se retrouvent plongés dans l’esprit du pharaon et de son épouse Cléopâtre.
Entre « Indiana Jones » pour les décors et la musique et « Mission Cléopâtre » pour l’humour, les inspirations sont diverses et les tableaux s’enchaînent. L’Egypte, Indiana Jones (on en parlait), les explorateurs, les crocodiles, les déesses, les sphynx et pharaons, les hiéroglyphes, les serviteurs de Cléopâtre, la cour de la Reine, les Cléopâtre. Puis en seconde partie, les bâtisseurs du temple, les opprimés, les esclaves, les flambeaux, les momies, les zombies, les chats sacrés, les profanateurs, les araignées… et enfin, l’hommage à Cléopâtre en guise de final.
Dix séances pour chacune des deux parties, qui ont permis à l’ensemble des groupes, des tout petits au rock avancé, via le step, en passant par les différentes sections de jazz et de rock, d’avoir leur moment de gloire. L’ensemble est plutôt réussi avec du rythme, des sourires sur scène et une bonne dynamique. Mention spéciale au décor et au travail de fourmis de « l’incroyable équipe couture », saluera Isabelle Delaunoy juste après le final. Un joli gala. Et un nouveau thème 2024 suggéré dès aujourd’hui ?
N. F.