Ils travaillent avec les animaux (3) : Ils veillent sur le quartier
Chaque jour, un militaire et un chien sont de service pour appuyer l’élément d’intervention qui assure la sécurité des installations du 61e régiment d’artillerie.
Bergers belges malinois ou allemands, sept chiens constituent l’élément cynotechnique de détection (ex-peloton canin) du 61e régiment d’artillerie de Chaumont-Semoutiers. La mission de ces animaux et de ceux qui sont qualifiés de “maîtres de chien” : «La protection et la défense des installations du régiment», explique le maréchal des logis Guillaume, chef de l’ECD. Chaque jour, une des six équipes – le maître et l’animal, le second n’appartenant pas au premier mais à l’armée de terre – appuie ainsi l’élément d’intervention qui patrouille dans le vaste quartier d’Aboville.
Conduire un chien
Pour devenir maître de chien, nul besoin de pré-requis. Lorsqu’elle s’engage, la jeune recrue volontaire pour intégrer un ECD suit d’abord une traditionnelle formation de combat d’infanterie. Puis elle se spécialise, avec le chien qui lui a été confié, dans le peloton de soutien cynotechnique de Sissonne (Aisne). Durée totale de la formation : 21 semaines, avant d’être apte à conduire – c’est le terme en vigueur – son partenaire.
Deux précisions : si ce n’est pas encore le cas à Chaumont, de plus en plus, les ECD régimentaires accueillent des femelles, dont la particularité est peut-être d’être «plus fidèles que les mâles par rapport au maître». Et chaque chien est susceptible de recevoir la médaille de la Défense nationale. Comme tout personnel du régiment.
L. F.