Ils se remettent En Marche
Avant la candidature officielle d’Emmanuel Macron, militants et sympathisants repartent sur le terrain pour préparer la Présidentielle 2022. Christophe Choserot, membre du bureau exécutif de LaREM, était de passage samedi en Haute-Marne.
Militants ou non de LaREM, ceux et celles qui souhaitent un nouveau mandat pour Emmanuel Macron se remettent en marche. C’est le cas en Haute-Marne où deux CREM (comité pour la réélection d’Emmanuel Macron) ont été constitués : un à Chaumont (notre édition du 4 décembre) et un à Saint-Dizier avec en chef de file Laurent Daval, élu local et ancien candidat aux Régionales aux côtés de Brigitte Klinkert. Le bras droit de cette dernière était en Haute-Marne ce samedi 3 décembre. Il s’agit de Christophe Choserot, conseiller régional Grand Est, maire de Maxéville et vice-président de la métropole du Grand Nancy.
Mais c’est en sa qualité de membre du bureau exécutif de la République en marche que le Lorrain était en déplacement. Il est venu à la rencontre des militants et sympathisants de LaREM mais il s’est aussi frotté au terrain en rencontrant les Chaumontais sur le marché.
Défendre le bilan
Emmanuel Macron remobilise ses troupes en vue de la campagne électorale. « D’ordinaire, à la veille de l’élection, les majorités se divisent et les oppositions s’unissent. Là, c’est exactement le contraire. Notre majorité s’unit et s’agrandit », lance le maire de Maxéville.
Sur le terrain, les sympathisants vont devoir dans un premier temps défendre le bilan du Président de la République. « Bonne gestion de la crise sanitaire », taux de chômage bas, croissance au rendez-vous, « la France est redevenue attractive », Christophe Choserot livre les arguments qui seront mis en avant. Lui qui vient de la gauche, du Parti socialiste, rappelle l’ADN de la majorité présidentielle, « le progressisme, l’humanisme et le fait de réaffirmer que la France s’inscrit dans l’Europe (…) », avance-t-il. Il balaye d’un revers de la main l’idée qu’Emmanuel Macron serait le président des riches.
Des chiffres pour le département
Un document baptisé « 5 ans de plus pour l’économie et le travail » décline localement les effets de la politique gouvernementale : 3213 entreprises de Haute-Marne aidées pendant la crise et les revenus de près de 30 % des salariés préservés grâce au chômage partiel ; 929 jeunes apprentis ayant signé leur contrat en 2020 ; 12 projets de Haute-Marne retenus dans le cadre du plan de relance ou encore 62 487 foyers qui ne payeront plus de taxe d’habitation en 2023.
Une terre de mission
Les arguments de défense du bilan sont prêts. Les militants se font néanmoins accrocher sur « la réforme de l’Assurance chômage ou du projet de réforme des retraites », concède Christophe Choserot. « Nous sommes le parti de la raison et de la décision », dit-il. « La Haute-Marne est une terre de mission. C’est une terre de droite où l’extrême droite est forte aussi », ajoute Laurent Daval. Il le dit lui-même. Ici, « la tâche est rude.»