Iléna Tech en visite à l’ancienne caserne des pompiers
Urbanisme. Iléna Caye a été invitée à visiter l’ancienne caserne des pompiers, avenue du souvenir français, après les travaux d’Hamaris pour la transformer en logements sociaux. L’accessibilité a été le maître-mot de cette visite.
Les nouveaux logements du bailleur social Hamaris, situés dans l’ancienne caserne des pompiers, en face du cimetière Clamart, ont été conçus pour être accessibles aux personnes à mobilité réduite. Pour la signalétique intérieure et extérieure dédiée au handicap, Hamaris a opté pour les panneaux de l’entreprise Ilena Tech. Ces derniers proposent des designs plus inclusifs, mettant en avant différents handicaps.
Dans ce cadre, la jeune Iléna Caye, accompagnée de ses parents, est venue faire une visite des lieux ce mercredi 13 juillet. « Pour nous, c’est important que les gens voient le handicap autrement, comme toi tu le voies », soutien à la jeune fille Michelle Cardot, responsable du service social et contentieux.
Quelques obstacles
L’occasion a également été de tester l’accessibilité des logements. Globalement, Iléna Caye a pu passer avec son fauteuil de partout, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Un point positif, comme le souligne sa mère, Stéphanie Caye : « Parfois, elle ne peut pas entrer dans un bâtiment. Ou alors elle peut entrer, mais une fois dedans elle ne peut pas accéder à toutes les pièces ».
Néanmoins, Iléna Caye a rencontré quelques obstacles. Elle n’a pas pu ouvrir la porte d’entrée de l’immeuble qui nécessite d’appuyer et de pousser simultanément la porte. Aussi, elle n’a pas pu ouvrir une porte conduisant à des appartements dont les entrées se situent au bout d’une passerelle extérieure. Par ailleurs, certains interrupteurs étaient placés trop haut.
« Nous sommes dans l’esprit d’un logement adaptable »
Dans un appartement, elle ne pouvait pas accéder à l’évier de la cuisine, des placards empêchent son fauteuil de passer.
« Il est difficile d’adapter les logements à tous les handicaps », reconnaît Stéphanie Caye. Certains des points soulevés vont être corrigés, notamment celui de la porte d’entrée de l’immeuble. D’autres seront vus au cas par cas. « Nous sommes dans l’esprit d’un logement adaptable. Nous ne dirons pas « nous sommes aux normes, débrouillez-vous ! » », certifie le directeur patrimoine d’Hamaris, Christophe Legros.
C’est le cas de l’accès à l’évier de cuisine, où les placards pourront être retirés. Pour les interrupteurs placés trop haut, les parents d’Iléna ont donné leur astuce. Chez eux, leur fille a une télécommande pour les lumières. Un dispositif s’ajoutant aux interrupteurs existants et facile d’installation.
A noter, depuis la loi dite Elan passée en 2018, un bâtiment d’habitation collectif existant rénové doit être accessible aux personnes à mobilité réduite dès lors que le montant de ces travaux est supérieur ou égal à 80% de la valeur du bâtiment.
Julia Guinamard