Il y a 78 ans, la Libération de Saint-Dizier
SOUVENIR. « Passant, souviens-toi, de novembre 1942 à fin 1943, de cette gare, 1 292 fils de France sont partis vers les camps de travail forcé en pays ennemi. » Sous le préau du quai de la gare de Saint-Dizier, ce 30 août, comme chaque année, les militants du Parti communiste s’étaient réunis devant la plaque érigée en l’honneur des disparus de la Seconde guerre mondiale, sur laquelle on peut lire ce message. Une plaque aux côtés de laquelle on trouve une stèle à la mémoire des cheminots tués par faits de guerre.
C’était la première cérémonie de recueillement de la journée dans le cadre du 78e anniversaire de la Libération de la Saint-Dizier. Une cérémonie teintée de déception à la vue de l’état de la stèle, toujours pas restaurée et sur laquelle de nombreux noms ont déjà été effacés par le temps. Sollicitée par le PC, la SNCF vient d’informer celui-ci que le monument appartient en réalité au Souvenir français « et que c’est à la Ville de s’en occuper », explique Jean-Luc Bouzon, élu communiste au conseil municipal. « J’espère que ça va enfin se solutionner. »
Les militants se sont ensuite dirigés vers l’allée Germain-Pin, pour rendre hommage à celui qui a donné son nom à cette petite rue qui rejoint le cimetière de Gigny, en présence de ses enfants. Le 30 août 1944, Germin Pin, chef d’un groupe de francs-tireurs et partisans français (FTPF), y tombait sous les balles allemandes.
Deux autres commémorations ont suivi : à Marnaval puis au monument aux Morts de la place du Maréchal-Leclerc avec les élus, les représentants de l’Etat, de l’armée de l’Air, des forces de l’ordre et des associations d’anciens combattants.
Fr. T.
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