Il incombe aux riverains d’entretenir les cours d’eau
Le Syndicat de la vallée de la Meuse et de ses affluents a organisé, mercredi 23 mars, à 10 h 30, à la salle des fêtes de Breuvannes, une réunion d’information concernant l’entretien des cours d’eau sur les communes de trois communautés, Meuse-Rognon, le Grand Langres et la communauté de communes des Savoir-Faire.
François Barret, président du Syndicat, Aymeric Brouard, technicien rivières au Conseil départemental, Axel Martinez de la DDT de Haute-Marne et de la police de l’eau, Eric Guglielmo de la DDT chargé de l’entretien des cours d’eau, Martial Gil, responsable technique et environnemental de la Fédération de pêche en Haute-Marne, ont renseigné la vingtaine de personnes de l’assemblée présente.
Le président a rapporté l’historique du Syndicat créé en 1982. Il est chargé des compétences Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations). Son rôle est d’aménager le bassin versant de la Meuse et de ses affluents, lutter contre les inondations ; pour cela, l’entretien des cours d’eau est à la charge des propriétaires riverains, partager les droits de pêche, entretenir les rives en prenant garde aux espèces invasives, entretenir la ripisylve, lutter contre les embâcles et atterrissements créant des barrages…
Toutes ces opérations peuvent se faire sans démarches administratives. Par contre, s’il y a utilisation de gros matériel, type pelleteuse, une autorisation est nécessaire.
La différence entre cours d’eau et fossé a été établie : un cours d’eau a une source et de l’eau en permanence (sauf en période de sécheresse,. Un fossé est un milieu aquatique temporaire. La séance était ouverte par Aymeric Brouard, expliquant que les cours d’eau sont un bien commun, nécessaire à l’activité du territoire.
Suite à cet exposé, de nombreuses questions des personnes présentes ont été posées, mais portant davantage sur les problèmes liés aux inondations, plutôt que sur l’entretien (élagage, nettoyage, abattage sélectif, dégagement des embâcles, conservation de souches pour protéger la faune aquatique). Une assemblée qui n’a pas toujours été convaincue par les explications des techniciens. La liste des questions étant épuisée à midi, les débats ont été suspendus.