8 mai : « Il fut le prix de notre liberté »
Cette année 2023, sous un temps maussade, le 8 mai a été commémoré 78 ans après. En effet, le 7 mai 1945, la reddition de l’armée allemande était signée à Reims. Les combats devant cesser le lendemain, le 8 mai 1945.
La cérémonie commémorative de dimanche 8 mai a eu lieu, en présence d’Anne-Marie Nédelec, maire de Nogent, des adjoints au maire, des conseillers municipaux, des autorités civiles et militaires, de Michel Monnot, représentant les anciens combattants, des représentants des porte-drapeaux, plusieurs hommes du feu du centre de secours de Nogent, avec à leur tête le nouveau chef de centre, le lieutenant Philippe Gonçalvès, la gendarmerie et la police municipale et l’Etoile biesloise et nogentaise.
Après avoir procédé à la montée des couleurs, c’est Michel Monnot qui a lu le message de Sébastien Lecornu, ministre des armées et de Patricia Mirallés, secrétaire d’Etat aux anciens combattants qui se termine par ces mots : « Souvenons-nous enfin du sang versé : il fut le prix de notre liberté. Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de dix millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé. Au bout, le 8 mai 1945 offrit la plus grande gloire du monde aux femmes et aux hommes qui n’avaient pas cédé. La Victoire leur offrit la liberté ». Ce message a été lu devant le monument aux morts. Ensuite, Anne Marie Nédélec, maire de Nogent, Louis Brégeault, maire élu au conseil municipal des jeunes et sa première adjointe Iris Faure, ont déposé une gerbe devant ce monument.
La cérémonie officielle s’est clôturée par la Marseillaise, reprise par l’ensemble des participants. Anne Marie Nédélec a salué tous les porte-drapeaux ainsi que les Jeunes sapeurs-pompiers, avant d’inviter au verre de l’amitié.