R1 : Les Chaumontais doivent forcer le destin face à Sorcy Void
Les Chaumontais, qui restent sur deux revers de rang en championnat, ont un peu retrouvé le sourire, dimanche 11 septembre, avec la qualification pour le 4e tour de la coupe de France. Mais avant de penser à la réception de Reims Sainte-Anne (N3), le week-end prochain, les hommes de Simon Girault doivent être focus sur le championnat, et rapidement prendre des points. « Nous en sommes tous conscients, mais il ne faut pas se focaliser là-dessus, cela ne nous rendra pas service », déclare le coach du Chaumont FC qui ajoute que, pour le moment, son équipe « n’a pas trop le brin de réussite. Il y a des périodes, il faut juste que cela dure le moins longtemps… »
Et si elle s’arrêtait ce dimanche, lors du déplacement dans la Meuse, pour affronter l’Entente Void-Vacon, promue en R1 ? C’est fortement souhaitable, mais ce ne sera sans doute pas une partie de plaisir, même si les Sorcéo-Vidusiens vont disputer leur 3e match en une semaine, les deux derniers ayant eu lieu à Bar-le-Duc, en coupe et en championnat, avec à la clé une élimination (2-2, 10-9 aux tab) et un match nul (1-1).
« Il y aura peut-être un peu de fatigue chez eux, mais d’un autre côté, ils sont dans un certain rythme », explique Simon Girault. « Il faut se focaliser sur nous et s’adapter à la forme du moment, à l’état physique des uns et des autres. »
De ce côté-là, il y a de la casse. Léo Mangin s’est claqué en coupe de France, Hugo Bohand a une gêne à un genou. Quant aux recrues, Georges S’Jonko et Youssouf Diabira, « sur qui on compte, ils ont du mal à lancer leur saison, avec des petites gênes. »
« Il y a des manques »
Une chose est sûre, au sein « d’un championnat différent de l’an dernier », pour espérer obtenir leur première victoire cette saison en championnat, Flavien Job et ses coéquipiers devront « mettre quelques ingrédients plus que d’autres. » Et Simon Girault d’expliquer : « nous avons affronté des équipes avec un jeu direct, une grosse présence physique et cela nous embête. Nous avons du mal à mettre notre jeu en place face à ses équipes. On y travaille. »
Comment ? « En faisant preuve d’abnégation, de caractère. En étant un peu plus juste dans ce que l’on fait. Il y a peut-être trop de relâchement. Ce qui est certain, c’est qu’il y a des manques qui nous coûtent cher, même si on n’est pas surclassés. Il faut aborder les matches plus sereinement, avec plus de détermination et d’engagement. »
En résumé, il faut corriger les lacunes entrevues depuis le début de saison et confirmer les bonnes choses aperçues lors de la victoire à Valcourt, dimanche 11 septembre, en coupe de France (victoire 4-1). « Nous sommes conscients des soucis, mais également du potentiel », ajoute le coach préfectoral. Et ce dernier de conclure : « Nous avons bien travaillé cette semaine. Nous ne sommes pas loin de basculer du bon côté. Il faut forcer le destin ! »
Yves Tainturier
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