Il est revenu le temps de la Fête des cerises

ANIMATIONS. Portée par l’association Sports et loisirs d’Orcevaux, la traditionnelle Fête des cerises du village du Sud-haut-marnais a fait son grand retour, après les années de Covid-19, ce dimanche 26 juin. La pluie a quelque peu gâché les festivités, mais le public a largement répondu présent.

Trois ans qu’il attendait cela. Venu spécialement de Selongey (en Côte-d’or, à la lisière du département), ce dimanche 26 juin, Henri est un inconditionnel de la Fête des cerises d’Orcevaux (près de Longeau, dans le Sud-haut-marnais). Et il était ravi de retrouver un événement qui n’avait pu se tenir depuis trois ans, en raison de la crise sanitaire : « Il y a une superbe ambiance ici. Les Haut-marnais sont vraiment formidables ! ».

Ce n’est pas Delphine, cheville ouvrière de l’association Sports et loisirs d’Orcevaux, organisatrice de l’évement, qui dira le contraire. « Cette année, nous avons choisi d’honorer le thème du jeu ! C’est pourquoi il y a de nombreux jeux un peu partout, avec les Chats perchés de Langres, le Yaca Groovy Band qui propose des jeux théâtraux interactifs, un baby-foot géant, des tours de magicien du magicien langrois Michaël Stutzinger, etc. », liste la bénévole, non sans rappeler que la petite restauration — majoritairement et évidemment composée de diverses pâtisseries à la cerise ou de gaufres à la confiture de cerise —, les animations musicales et les divers stands de producteurs artisanaux ont égayé l’ensemble de la journée, qui s’est conclue par un concert du groupe Elixir et une soirée pizzas, réalisées sur place avec des fours au feu de bois.

L’événement le plus attendu de la journée, cependant, demeurait le fameux concours de crachés de noyaux de cerise, pour adultes comme pour enfants. Et en faisant attention à ne pas viser les arbitres qui, dans le cas contraire, n’hésitent pas à dénoncer sur le ton de l’humour « une véritable agression ». La seule ombre au tableau aura été la pluie intermittente, qui a poussé plusieurs exposants à renoncer à venir. Tous ont reconnu qu’il y avait sans doute un peu moins de mode que d’habitude, même si les rues du village étaient tout de même bondées en fin d’après-midi. Il faudra sans doute attendre 2023 pour se refaire complètement… la cerise.

N. C.

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