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La handballeuse chaumontaise Audrey Kregbo au tir

Il a manqué beaucoup de choses aux handballeuses de Chaumont cette saison

La handballeuse chaumontaise Audrey Kregbo au tir
Audrey Kregbo et les Chaumontaises se sont souvent heurtées aux défenses adverses, 
diminuant leur réussite offensive. (Photo : D. Piot)

Le Chaumont Handball 52 s’éloigne de ses plus belles heures : les seniors féminines, 8e au classement de Nationale 3, sont sous la menace d’une descente en Prénationale la saison prochaine. L’exercice qui vient de s’achever a été teinté de beaucoup de déceptions, malgré les éclaircies.

Tout avait mal débuté cette saison pour le Chaumont Handball 52 : les seniors féminines, descendues en Nationale 3 après une saison en enfer, ont commencé leur saison…sans coach ! Gwénaël Richard a dû mettre fin à sa collaboration avec le club. La présidente du CH52, Rachel Sugneau, en garde un mauvais souvenir. « Commencer une saison sans entraîneur, ça a été un premier gros coup dur et on n’avait vraiment pas besoin de ça. »

David Hourriez, qui joue avec les seniors masculins en Honneur, a pris les rênes de l’équipe fanion du département. L’expérience en a valu la chandelle quoi qu’il arrive. « J’ai beau avoir 45 ans, j’apprends toujours » raconte t-il. « Entraîner les filles a été une superbe expérience : j’ai gagné et perdu avec elles. Mais arriver au mois d’août a resserré le timing, et la préparation physique n’était pas optimale avec ce nouveau groupe. »

Pourtant, le recrutement était bon : Amélia Bourg, meilleure buteuse cette saison, est venue de Contrexéville (Vosges), Audrey Kregbo et Julie Jourdheuil sont revenues au club et Noémie Vauthiers a assuré dans le but, après son passage à Froncles. Douze joueuses étaient dans l’effectif. Sur le papier, ça s’annonçait bien !

Tout cela n’a pas suffi : les matches ont souvent été perdus d’une courte tête. Les erreurs ont été nombreuses, notamment les sempiternelles pertes de balle, ainsi que de gros ratés au tir. Au total, seuls cinq matches ont été remportés en 18 journées. Un maigre bilan comparé au potentiel de l’équipe.

L’autre point à noter se trouve sur les feuilles de match : la grande majorité des équipes adverses voyait quasiment toutes les joueuses de champ aller au but. A Chaumont en revanche, la base arrière “Katy Bernard/Audrey Kregbo/Amélia Bourg” détient une grande partie du total chaumontais : le signe d’un manque d’homogénéité. « On n’a jamais su vraiment créer de danger sur des postes comme l’aile gauche et le pivot. Il y a eu des buts, mais jamais assez de réussite. Le départ d’Eléa Lefèvre en cours de saison a été dommageable, car elle était précieuse en pivot » d’après David Hourriez. Les blessures des unes et des autres ont réduit le groupe souvent à neuf. Mais « la qualité des joueuses pouvait nous permettre d’accéder au “Top 5”. On a cependant mal joué à Hettange et c’en était fini » ajoute l’entraîneur préfectoral.

Toujours est-il que les faits sont là. « A force de perdre, le mental a été sacrément entamé » rappelle Rachel Sugneau. « C’est aussi pour cela que nous avons fait venir les coaches mentaux : il y avait un gros travail à faire au niveau psychologique», qui a été bien souvent le gros point faible des joueuses.

« Il faut tenter le repêchage »

Cette saison en Nationale 3 aurait dû être celle d’un renouveau pour Chaumont et ses seniors féminines. Mais ni le recrutement, dont la montée de deux U18 (Julianne Lefèvre et Flavie Sugneau), ni les quelques embellies n’ont pu éviter une place en bas de classement.

Désormais, les 7e et 8e places sont soumises aux démarches administratives. Les conditions de maintien, pour rappel, dépendront des montées (ou non) de Prénationale vers la N3, mais aussi des descentes de clubs de la grande région de N2 en N3. Mais si d’autres modalités existent, Rachel Sugneau en ignore la teneur. « Quoi qu’il arrive, l’occasion nous est donnée : il faut tenter le repêchage » relate la présidente. « Mais hormis le cas des autres clubs, on ne sait pas quelles conditions nous devons remplir pour nous maintenir. D’autant que, si on descend, le sud de la Champagne ne sera plus représenté au niveau national. Peut-être que cela va peser dans la balance. » David Hourriez, lui, tient à faire passer un message. « On compte sur le comité Haute-Marne pour nous soutenir. On est le seul club du département au niveau national et cela reste une plus value pour le district. Et en vue des recrutements, la réponse doit vite nous parvenir. »

Il faudra attendre la mi-juin au plus tôt pour savoir quel sort est réservé aux Chaumontaises. Mais il est clair que cette saison de N3 est bien loin des espérances du début d’exercice. Parler de fiasco serait infondé. Le terme “déception” est en revanche bien plus réaliste.

Bastien Dauby

b.dauby@jhm.fr

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