Hôpitaux : en attendant les coûts
Il a été de nouveau question de santé et bien sûr des hôpitaux du centre et du sud de la Haute-Marne. Le Ségur de la santé et ses 40 millions d’euros en investissement, c’est bien mais ça ne fera pas le joint…
Comme il s’y était engagé, Nicolas Lacroix a fait des annonces pour l’hôpital de Langres (lire en page 18). Car il est revenu bien sûr sur un dossier brûlant : celui de l’avenir des hôpitaux du centre et du sud de la Haute-Marne. Il a rappelé une nouvelle fois son choix sur la gradation des soins c’est-à-dire le maintien des trois sites (langres, Chaumont, Bourbonne-les-Bains) avec des complémentarités à trouver entre les établissements. Il a balayé d’un revers de la main la création d’établissements en rase campagne. , a redit Nicolas Lacroix. , a-t-il précisé.
Trop tôt pour connaître les coûts
A quelle hauteur le Département -et le GIP, son bras armé financier- devront-ils s’engager pour la partie immobilière des hôpitaux ? Pour l’heure, aucune dépense n’est inscrite pour 2022 car cette année va être mise à profit par les professionnels et les autorités sanitaires pour arrêter le projet médical de territoire qui déterminera tout.
Car ce projet médical dimensionnera chaque établissement et dira ainsi quels investissements seront nécessaires sur la partie immobilière. Les premières estimations livrées par l’ARS en novembre parlaient de projet neuf à pas moins de 150 à 180 millions d’€. , dit Nicolas Lacroix pour qui il est trop tôt pour avancer des chiffres.
Celui que l’on connaît c’est celui du Ségur de la santé : 66,2 millions d’€ dont 40 millions en investissements et 26,2 millions d’€ pour éponger les déficits. Jeudi, la Région annonçait en orientation budgétaire 55 millions d’€ en 2022 pour les GHT (groupement hospitalier de territoire) du Grand Est. Elle a déjà fait savoir qu’elle serait aux côtés du projet centre et sud Haute-Marne.
Etat, Département, Région, GIP seront au rendez-vous. Et les nouveaux établissements devront aussi mettre la main à la poche.
C. C.