Hôpitaux du sud Haute-Marne : Christine Guillemy demande de « ne pas ressortir les vieilles querelles »
Le dernier conseil municipal de Chaumont a été l’occasion pour Christine Guillemy de donner son avis sur le débat qui agite les élus de Langres. Un débat qui, en fait, n’a pas lieu d’être. Il n’y en a pas vraiment.
L’attractivité d’un territoire passe, évidemment, par la santé et donc l’hôpital. Dans le débat qui secoue le sud du département, Christine Guillemy dit s’en tenir au communiqué de presse qui avait été signé par les maires de Bourbonne, Langres et Chaumont et par le président du Conseil départemental qui prônait une stratégie de complémentarité des hôpitaux. Elle n’a pas changé d’avis.
Les signataires voulaient mettre les patients au cœur de leurs préoccupations avec un équilibre territorial et de proximité et donc le maintien des trois établissements existants.
Aujourd’hui, trois scénarii sont étudiés par l’Agence régionale de santé. Le premier est le statu quo. Le deuxième tourne autour d’un hôpital unique et le troisième correspond à l’attente de Christine Guillemy avec les trois hôpitaux existants confortés avec des spécificités et une graduation.
Un seul scénario tient la route
Elle estime que le deuxième scénario avec un établissement, par exemple, à Rolampont reviendrait à construire au milieu de nulle part. « Il faut prendre en considération l’écosystème autour. Ce n’est pas une solution ».
Les résultats de l’étude de l’ARS seront présentés prochainement. Christine Guillemy l’annonce : « la Ville apportera sa pierre, toute sa pierre à la rénovation ou à la construction d’un hôpital à Chaumont et même d’un point de vue financier ».
Mais, elle prévient : « si on rate le train du Ségur et des crédits qui vont avec, ce sera fini pour nous. Il faut être cohérent pour en bénéficier ». Elle s’adresse aux élus de Langres : « c’est le moment où jamais d’y aller. Attention à ne pas ressortir de vielles querelles et de vieux projets qui ne verront jamais le jour ». Il faut dire qu’elle a de son côté le président du Conseil départemental mais aussi le Préfet.
Frédéric Thévenin