Hôpital : les nouveaux internes dans le vif du sujet
SANTE. Une cérémonie d’accueil à destination des 20 nouveaux internes des centres hospitaliers De-Gaulle-Anthonioz et André-Breton était organisée mercredi 2 novembre. De quoi plonger rapidement les jeunes soignants dans leur nouveau cadre de travail.
C’est un rituel bien rodé du côté des hôpitaux bragards : à chaque arrivée de nouveaux internes, généralement tous les 2 mai et 2 novembre – ce qui correspond à deux semestres – une cérémonie d’accueil est organisée. Ce mercredi 2 novembre, elle avait lieu salle Raynier, à l’hôpital André-Breton.
L’établissement sera le lieu de travail de trois internes, 17 autres jeunes soignants feront leurs classes à l’hôpital Geneviève-de-Gaulle-Anthonioz. Si cinq d’entre eux ont essuyé un gros quart d’heure de retard, tous ont été accueillis de la même manière, par un petit paquet de produits locaux et le discours bienveillant de Céline Ruhland, directrice des affaires médicales du GHT Cœur Grand Est. « Nous sommes ravis de vous accueillir au sein de nos établissements. Et même si la ville est plus sympa l’été que l’hiver, il y a des choses à faire ! »
« Vous êtes médecin, vous avez des responsabilités »
Présidente de la Commission médicale d’établissement de l’hôpital André-Breton, le docteur Linette Tedongmo est allée dans ce sens, en faisant la promotion du territoire et du nouveau cadre de vie des soignants. « Il y a une bonne entente entre tous les services, vous aurez dans vos missions l’occasion de le constater. »
Un environnement que Sihem M’Barek va découvrir dès ce jeudi. La Rémoise de 25 ans a eu de bons échos au sujet de l’hôpital général bragard et a fait le choix d’y faire ses classes. « On m’a parlé d’une bonne équipe qui travaille dans la bienveillance avec une offre de qualité. Je démarre sur les chapeaux de roue puisque je serai de garde dès dimanche ! », poursuit l’interne aux urgences.
Il faudra, pour tous, se mettre rapidement au diapason, comme l’a rappelé le docteur Amin Touri, référant pour les internes. « Félicitations d’en être arrivés là. L’internat est dur, vous allez devoir travailler, passer des livres à la pratique », a prévenu le spécialiste. « Vous êtes aujourd’hui des soignants au service des gens, vous êtes médecins, vous avez des responsabilités, il va falloir mettre du vôtre. »
Un coup de pression assumé et bien capté par le jeune auditoire. Qui, une fois le café et la chocolatine partagés, ont eu droit à une petite présentation du logiciel sur lequel il vont travailler au quotidien durant les six prochains mois.
N. F.