Hôpital : la CGT langroise prend position
SANTE. L’Union locale CGT de Langres s’est réunie en commission exécutive, ce vendredi 10 décembre, dans ses locaux de la Maison des services. Et a délibéré sur le sujet du moment : la réorganisation hospitalière en centre et sud haut-marnais.
La CGT de Langres s’invite à son tour dans le débat du moment, agitant l’ensemble des acteurs politiques et sociaux du centre et du Sud-haut-marnais : la réorganisation hospitalière. Le sujet a été abondamment abordé par les troupes cégétistes, vendredi 10 décembre, à l’occasion de la Commission exécutive (CE) de l’Union locale. En résumé, et à l’instar de la position prise par les représentants Force ouvrière (FO) de l’hôpital langrois, l’UL CGT souhaiterait avant tout un maintien du statu quo, avec, enfin, le respect des engagements des dernières années formulés par l’Agence régionale de santé (ARS) et largement restés lettre morte.
La CGT s’inquiète d’un saccage au profit du privé
« L’hôpital de Langres a perdu des médecins parce qu’on ne leur a pas donné la possibilité de rester. Aujourd’hui encore, la direction dit qu’il n’y a pas de postes pour recruter des médecins alors qu’on embauche des intérimaires. L’Union locale CGT de Langres exige que les services fermés puissent être réouverts rapidement (comme le soin de suite et de réadaptation à Langres), et que la maternité de Chaumont continue à exister. L’urgence est de renforcer les services des hôpitaux existants (en personnels, en moyens matériels et en réouverture de lits) », estiment les cégétistes.
Qui sont, par ailleurs, peu emballés par la perspective d’un plateau technique unifié, que celui-ci soit positionné à Rolampont ou à Chaumont : « La population ne doit pas payer pour un centre hospitalier qui sera ensuite bradé au privé, car c’est ce qui se trame ».
N. C.