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Hôpital : FO se réjouit de la mobilisation

Le syndicat FO du centre hospitalier de Langres a participé à la mobilisation du samedi 12 février.

Si le représentant Force Ouvrière (FO) du centre hospitalier de Langres n’a pas été autorisé à prendre la parole, lors de la manifestation de ce samedi 12 février, Yann Grisval se réjouit cependant d’une mobilisation réussie. Et se dit en accord avec la quasi-totalité des treize propositions énoncées par Eric Darbot et Anne Cardinal.

Yann Grisval a accepté le silence. Habitué à porter la parole des salariés du centre hospitalier de Langres, le représentant de Force ouvrière (FO), syndicat venu en force, samedi 12 février, lors de la manifestation pour l’égalité des soins en Sud-haut-marnais, a consenti à ne pas faire partie des intervenants publics sur la place Diderot. C’était une demande du président du Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du Pays de Langres, Eric Darbot.

Bien qu’un peu déçu, Yann Grisval l’a « comprise » et finalement acceptée. Il faut dire que la première mobilisation, en fin d’année dernière, avait dérouté les Langrois compte tenu des mots d’ordre concurrents entre élus et syndicats, les premiers défendant alors ardemment l’option de l’hôpital unique à Rolampont, tandis que les seconds ne voyaient point de salut en-dehors de Langres.

Une mystérieuse “biologie d’urgence” serait maintenue

Samedi, devant les quelque 1 200 personnes qui ont défilé, le mot d’ordre était différent. Il n’était plus question du choix de l’implantation, remis à plus tard — et, de toute façon, le choix de l’Etat de refuser Rolampont est « irrévocable », selon le mot du préfet Joseph Zimet —, mais de défendre la santé et l’offre de soins hospitalières sur le territoire. Et, finalement, le consensus est là. Yann Grisval a été séduit par les treize propositions déclinées par Eric Darbot et le maire, Anne Cardinal : « Cette mobilisation réussie a été une bonne chose. Le message de maintenir un hôpital digne de ce nom, nous nous rejoignons tous là-dessus. Les treize propositions qui ont été faites vont dans le bon sens, je les partage presque toutes ».

Et le représentant syndical continue, pour sa part, de mener le combat en interne : « A l’intérieur de l’hôpital, nous avons souhaité réunir le comité d’établissement, qui regroupe médecins, représentants du personnel et direction. Le directeur, Guillaume Koch, a refusé. Alors nous nous sommes réunis sans lui… ». Yann Grisval a également demandé des explications à la direction sur le projet annoncé de transfert du laboratoire de Langres vers Chaumont. « Je lui ai posé la question, le directeur m’a répondu qu’il est pour le maintien à Langres de la “biologie d’urgence”. Je n’ai pas eu d’explication sur ce qui était concrètement mis derrière ces termes », relève Yann Grisval, qui ne se fait de toute façon guère d’illusion : « Le directeur a déjà tout son déroulé en tête ».

N. C.

n.corte@jhm.fr

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