Hommage solennel aux morts pour la France
Wassy. Il y a 104 ans, l’Armistice a été signé, mettant fin à une guerre effroyable de quatre ans, qui a fait plus d’un million de morts et presque six fois plus de blessés et de mutilés, parmi les troupes françaises. En mémoire de toutes ces victimes, une cérémonie commémorative s’est déroulée vendredi 11 novembre, en fin de matinée. Cette année, la municipalité a innové, en inversant l’ordre d’hommage sur les trois sites, inchangé jusqu’à maintenant.
Les cérémonies, qui se sont déroulées en présence de Laurent Guillemot, sous-préfet de Saint-Dizier, ainsi que six drapeaux, dont quatre portés par les jeunes sapeur-pompiers, ainsi que des représentants de la BA 113, de la gendarmerie, de Marie-Gabrielle Chevillon, vice-présidente de la région, et de Laurent Gouverneur, conseiller départemental, ont débuté à 10 h 30 au monument aux morts de Wassy où deux gerbes ont été déposées, l’une par le sous-préfet et la seconde par le maire de Wassy. Ensuite, les enfants des écoles, encadrés par une enseignante et le directeur, ont chanté en chœur “La Marseillaise” Ces mêmes ont, ensuite, chacun déposé une bougie au pied du monument aux morts.
Le second moment de recueillement s’est déroulé à 11 h 15, au carré militaire du cimetière de Wassy, où une seconde gerbe a été déposée par Jean-Alain Charpentier et Bernard Garnier, président du Souvenir français.
La cérémonie s’est poursuivie au monument aux morts de Pont-Varin, où étaient présentes une soixantaine de personnes. La troisième gerbe a été déposée par Jean-Alain Charpentier et Agnès Zuccali. Pour cette dernière commémoration de la journée, les enfants de l’école ont, de nouveau, chanté “La Marseillaise” et déposé une bougie allumée au pied du monument.
Le message de Sébastien Lecornu, ministre des armées et de Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, a été lu par Laurent Guillemot, sous-préfet de Saint-Dizier, au monument aux morts de Wassy, pour Janie Gavier, au carré militaire, et pour Alain Ronfard, à Pont-Varin,
Pour cette commémoration, le corps de sapeur-pompiers était représenté par un grand nombre d’entre eux, sous les ordres du capitaine Pierre Sébastien Vincent, ainsi que par l’ensemble des jeunes sapeurs-pompiers.
Après ces moments de recueillement, les participants ont été accueillis à la salle des fêtes de Pont-Varin. Avant de partager le verre de l’amitié, le maire a pris la parole pour, tout d’abord, adressé ses remerciements au sous-préfet ainsi qu’à tous les participants présents à cet hommage rendu aux victimes de la Grande Guerre. Ensuite, l’Édile a expliqué que, si le protocole habituel a été bousculé, c’est parce qu’il a souhaité mettre Pont-Varin à l’honneur et qu’il envisage de proposer, au conseil municipal, de procéder ainsi, une année sur deux. Poursuivant son intervention, le maire a évoqué les quatre années et le traité de Versailles, pour conclure par une phrase de Clemenceau « Nous avons gagné la guerre, mais, maintenant, il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être plus difficile ».