En Haute-Marne, Franck Leroy veut « enrichir sa connaissance des dossiers »
Depuis ce mercredi matin et jusqu’à ce jeudi, Franck Leroy va à la rencontre des acteurs du terrain, dans le centre et le sud Haute-Marne. Le président de la Région Grand Est dit vouloir « enrichir sa connaissance des dossiers et s’imprégner des difficultés locales ».
C’est un programme serré, dense et une visite que les acteurs du terrain locaux espèrent riche pour eux. Depuis ce mercredi matin et jusqu’à ce jeudi, durant 48 heures donc, Franck Leroy sillonne une partie de la Haute-Marne pour rencontrer les « acteurs du terrain ». Le président de la Région Grand Est, venu à Chaumont mercredi matin pour y découvrir le chantier du futur groupe scolaire de la Rochotte puis inaugurer le gymnase Louis-Chaillot, s’est ensuite rendu à Fayl-Billot, à l’école nationale d’osiériculture et de vannerie. Ce jeudi, il prendra la direction du Parc national de forêt, avant de filer à la Maison de Courcelles et de clore son périple haut-marnais par l’inauguration de l’hôtel du commerce, à Nogent.
800 millions d’euros pour le Pacte pour les ruralités
« Depuis quelques semaines, je suis en visites de terrain, auprès des acteurs locaux », glisse-t-il. « Le danger des grandes entités, c’est de perdre ce contact. Voilà pourquoi je suis là : enrichir ma connaissance des dossiers et projets et m’imprégner des difficultés locales ». Quelques jours après la séance plénière exceptionnelle de la Région Grand Est, dédiée au Pacte pour les ruralités – « un hasard du calendrier », insiste-t-il – Franck Leroy va donc pouvoir évoquer sur le terrain les mesures phares prévues et censées améliorer le quotidien et le cadre de vie des habitants.
Pour rappel, ce sont 800 millions d’euros qui devraient être investis dans ce « projet très ambitieux », et même vraisemblablement « proche du milliard ». « Tous les secteurs sont concernés : la mobilité, le bien vieillir, la culture, l’environnement ou encore les énergies », énumère-t-il. En Haute-Marne, deux dossiers crispent plus particulièrement l’opinion : les transports « et notamment la ligne 4 où le niveau de performance doit clairement être meilleur » et la restructuration de l’offre de soins. « Quand on met 140 millions d’euros sur la table, soit l’un des plus gros investissements depuis des décennies sur le département, ça devrait tout de même calmer la crispation », tranche-t-il.
Delphine Catalifaud