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Bayard-sur-Marne : une cagnotte pour Timéo, atteint d’un médulloblastome

Timéo, 4 ans et demi, devra, ces prochains mois, se battre contre un médulloblastome.

En mai dernier, Quentin Bel et Ingrid Lescalier, parents de Timéo, 4 ans et demi, apprennent que leur fils souffre d’un médulloblastome. Une tumeur maligne, au stade quatre, mettant en péril son avenir. Leurs proches s’organisent pour les soutenir.  

À l’origine, ce devait être un rendez-vous ordinaire chez un professionnel de santé spécialisé. Mais c’est un tout autre diagnostic qui sera finalement posé quelques jours plus tard. En avril, Quentin Bel et Ingrid Lescalier, résidant sur la commune de Bayard-sur-Marne, constatent un changement anormal dans le comportement de leurs fils Timéo, âgé de 4 ans et demi. « Durant les vacances scolaires, on s’est aperçus qu’il avait un strabisme à l’œil droit », se remémore la maman. « On a donc pris un rendez-vous pour le 22 mai chez l’ophtalmologue. » 

« À partir d’aujourd’hui votre vie va changer »

Toutefois, en consultant en amont un pédiatre, le médecin s’inquiète de la santé de Timéo et suggère aux parents d’avancer la date de consultation. Le simple rendez-vous devient alors, mercredi 10 mai, une urgence médicale. « On nous a expliqué qu’il n’avait plus de liquide qui passait dans son cerveau et qu’il fallait l’opérer », détaille Ingrid. L’opération se passe bien, mais Timéo n’est pas pour autant tiré d’affaire. « Quand on est arrivés ce mercredi-là, on nous a dit « sachez qu’à partir d’aujourd’hui votre vie va changer » », ajoute la maman.

Et pour cause, après plusieurs examens, mercredi 17 mai, le couperet tombe : l’enfant est atteint d’un « médulloblastome », au stade 4, soit en phase de métastase. Derrière ce nom, ô combien barbare, se cache une maladie tout aussi effrayante. « Localisée au niveau du cervelet, c’est la tumeur cérébrale la plus fréquente chez les enfants (un cas sur 20 000 enfants par an) », explique la société française de lutte contre les cancers et leucémies de l’enfant et de l’adolescent (SFCE).

Fini la vie de famille classique d’un enfant de quatre ans, rythmée par les sorties et les temps de jeux. Place à 10 mois minimum de chimiothérapie et de radiothérapie à l’hôpital de Nancy. Pour, une fois cela effectué, espérer entrevoir une chance de guérison, même si « tout dépendra de sa réaction vis-à-vis du traitement ».

Une cagnotte en ligne lancée 

Bien qu’aidés par leur entourage, les deux parents ont dû envisager une solution radicale afin d’assurer tous ces allers-retours et gérer la garde de leur deuxième enfant, âgé d’un an et demi. Ingrid a quitté son emploi. Quentin, lui, s’est mis en arrêt pour plusieurs mois. Une perte de revenus non négligeable qui s’ensuivra, malgré les aides, de dépenses onéreuses liées aux différentes démarches permettant à Timéo de bénéficier de soins. Des factures auxquelles s’ajouteront celles liées à l’ensemble de leur vie d’avant la maladie. 

Pour venir en aide au couple, une de leurs amies a décidé de lancer une cagnotte en ligne. Ingrid et Quentin en sont certains, un challenge médical, émotionnel et financier de longue durée les attend. « Nous sommes au début d’un long combat. Il va falloir être endurant. »

Dominique Lemoine 

d.lemoine@jhm.fr

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