Musical’été : Hatik a fait le show
C’était la deuxième partie de soirée, samedi 1er juillet au Jard. Le rappeur Hatik, qui a commencé sa prestation quelques minutes avant l’heure prévue (lire ci-dessous) n’aura pas mis longtemps à mettre le public dans sa poche. Il faut dire qu’avec son complice sur scène et des musiciens (basse, guitare, batterie, piano) avec la même énergie que lui, il était difficile de rester en place.
Les fans des premiers rangs ont repris chaque tube en chœur, à commencer par une version courte d' »Angela » que le rappeur proposera en fin de prestation. Hatik, c’est une vraie énergie sur scène, un super flow, une très belle voix aussi, très marquée, et une forme de bienveillance. Au détour de son tube « Eternel », il en profite pour remercier tous les personnels de la ville mobilisés pour la tenue du festival. Sympa. « Une carrière, ça ne se fait jamais seul, c’est tout ce monde autour ! »
Dans la foule
Hatik le sensible. Hatik le zoukeur aussi, lui qui a des origines guyanaises par sa maman ne manque pas d’imprimer ses racines à travers ses tubes, sur « Waï » notamment avec un air de kompa ensoleillé sur lequel il a jeté sa bouteille d’eau dans le public. Le titre « La meilleure » (« Viens on s’taille… ») a aussi été repris par le public chaud bouillant qui a vu son chouchou descendre dans la foule.
Ce moment que n’aiment pas trop les agents de sécurité, s’est passé en toute quiétude, comme la soirée qui a rassemblé entre 18 000 et 20 000 personnes au Jard selon la Ville.
N. F.
BILLET
Allez, faut partir maintenant…
« Ça va je suis dans les clous ? C’est bon. Parce que moi, je n’ai pas fini… » Il est 22 h 50 samedi soir au Jard et Hatik demande s’il peut continuer de se produire. L’artiste avait démarré à 21 h 55 sa prestation, soit cinq minutes avant l’heure annoncée. Car malgré le maintien du festival – encore heureux, ma bonne dame ! – les services de la préfecture ont négocié avec la Ville de Saint-Dizier une fin de concert aux alentours de 23 h 15. Alors, il y a le verre à moitié plein : les concerts ont bien eu lieu. « L’idée était de ne pas de donner raison aux émeutiers », soutient la Ville. Et le verre à moitié vide : pourquoi s’imposer une contrainte horaire lorsque la situation est sous contrôle grâce au bon travail de la police nationale et municipale ? Forces de l’ordre auxquelles il faut ajouter au Jard les agents de sécurité privé. Le principe de précaution ? Et de frustration, pour le coup…
N. F.