Handicap : opération de sensibilisation à TiszaTextil
Il y a quelques jours, Sarah Hannel, de l’entreprise TiszaTextil, a mis en place dans la structure une matinée de sensibilisation au handicap grâce à une intervention du Comité départemental handisport Haute-Marne. Rencontre.
Dans le cadre de ses études à l’école supérieure, CESI Dijon, Sarah Hannel a dû monter un projet “FOU” c’est-à-dire “Faire Œuvre Utile”. Alternante dans l’entreprise TiszaTextil, elle a décidé de proposer une matinée centrée sur le handicap.
Ainsi, 27 de ses collègues ont accepté de participer à des initiations handisports avec du hand fauteuil, du fauteuil tout terrain (FTT) et au handbike. Ils ont été divisés en deux groupes pour faciliter les initiations. « Nous avons installé les parcours dans les hangars de l’entreprise, car nous avions beaucoup de place. Les ateliers sont animés par le Comité départemental handisport Haute-Marne », tient à souligner Sarah Hannel. La jeune femme avait déjà travaillé avec eux dans le cadre de son bac ST2S à Oudinot. « J’ai une sensibilisation personnelle pour le handisport », ajoute-t-elle.
L’alternante ajoute : « La direction a tout de suite été emballée par mon projet “FOU”, notamment notre directeur général qui est très sportif de base. » Tisza Textil compte actuellement 2 employés en situation de handicap.
Sensibiliser au handicap avec du concret
Caroline Gall, chargée de développement Handisport, a projeté une vidéo de présentation des sports aux employés présents ce jour-là. « Notre but est de sensibiliser les gens en les mettant dans des situations concrètes. Cela permet de faire vivre des moments conviviaux et créer de la cohésion. » Pierre Oudot et Laura Mehlinger, employés de Tisza Textil, ont tenté le handbike et le FTT. « C’est intéressant, car nous ne voyons jamais ce type de sport. On teste des nouvelles choses et ça casse l’image qu’on peut avoir sur le handicap », expliquent-ils.
Les participants du hand fauteuil ont également apprécié l’expérience, notamment la prise en main des fauteuils qui n’a pas été évidente pour tout le monde. Mais cela a engendré quelques fous rires.
Des bouchons solidaires
En plus de ces activités, l’alternante a demandé à la direction d’installer des bornes pour la collecte de bouchons plastiques pour l’association “Les Bouchons d’amour”. Celle-ci œuvre pour l’acquisition de matériel pour handicapés, développer des opérations humanitaires ponctuelles et aider d’autres associations. « Notre objectif est de récolter 500 kg de bouchon. Ces bornes seront en place tout le temps dans l’entreprise », confirme Sarah Hannel.
Caroline M.Dermy