Handball : pour les Chaumontaises, cela va de mal en pis…
Pour les pensionnaires de Chaumont, rien ne va plus : sept défaites en huit matches, une difficile course au maintien et le départ de l’entraîneur, Mustapha Bouali. A l’heure d’affronter l’entente Flavigny-Fleville-Richardmenil, samedi 20 novembre.
La présidente du Chaumont Handball 52, Rachel Sugneau, se retrouve à court d’idées pour sortir la tête de l’eau :
« Nous avons fait un travail énorme pour apporter une stabilité au club. Le départ du coach a été un énorme coup dur, et de nombreux problèmes annexes nous ont coûté 10 000 euros. Si cela continue, soyons clairs, on risque de mettre la clé sous la porte. »
Comme si tout cela n’était pas suffisant, les Chaumontaises ne retrouveront pas de sitôt leur gymnase habituel, à Jean-Philippe-Lemouton. Celui-ci a de nouveau été sollicité pour mener la nouvelle campagne de vaccination contre la Covid-19. Les efforts semblent vains pour Rachel Sugneau, les effets ne sont guère encourageants.
« Le fait de ne pas pouvoir s’entraîner ni jouer au gymnase Lemouton complique encore la donne. Les filles sont obligées de changer de salle très souvent, à l’heure ou, plus que jamais, nous avons besoin de stabilité.
Je ressens un contrecoup des efforts qui ne sont pas récompensés. »
Jouer malgré tout
Les joueuses de Chaumont se rendront, samedi 20 novembre
à 18 h 30, au gymnase Marie-Marvingt de Villiers-lès-Nancy.Elles y affronteront l’actuelle 7e équipe de Nationale 2 féminine : l’entente Flavigny-Fleville-Richardmenil.
Les Préfectorales, essuyant sept défaites en huit journées, s’y rendront avec leur motivation habituelle.
« Malgré le départ du coach, les filles ne sont pas fâchées, relativise Rachel Sugneau. Elles gardent leur envie de maintenir l’équipe en vie et sont allées s’entraîner avec les U18 cette semaine. Je n’ai pas beaucoup d’espoirs quant à cette rencontre, mais j’ai une foi intacte en elles. »
Bien malgré la démission de Mustapha Bouali, les Haut-Marnaises pourront toutefois compter sur la présence de l’entraîneur adjoint de Chaumont, David Hourriez.
Côté effectif, il sera quasiment au complet. La seule absence sera celle d’Eglantine Clairin, excusée pour le déplacement en périphérie nancéenne. L’équipe comptera onze joueuses, ce qui devrait rendre plus aisées les rotations.
La course au maintien est rendue plus compliquée par le contexte pesant que subit le club de la préfecture.
Du côté des rivaux pour le maintien, Bar-le-Duc se rendra à Ivry, samedi, tandis que le SLUC Nancy recevra les 8e du championnat : le Deux Vallées Koenigsmacker
Les difficultés rencontrées par les féminines de Chaumont seront-elles un moteur pour une rédemption ? La réponse, tout comme leur destin, sera entre leurs mains.
Bastien Dauby
b.dauby@jhm.fr