Mustapha Bouali, le coach du Chaumont handball 52, démissionne
Le Chaumont handball 52, qui lutte en bas de tableau de Nationale 2, n’a plus d’entraîneur. Mustapha Bouali n’a pas souhaité continuer l’aventure. Un nouveau coup dur après la non venue de Stéphane Duval à l’intersaison, sans parler de l’arrêt de joueuses et aussi deux ans de Covid.
Mustapha Bouali n’est plus le coach du Chaumont handball 52. Ce dernier, arrivé cet été, qui venait de s’installer en Haute-Marne « a arrêté son travail à la Ville de Chaumont où il était au service des sports. Il n’a pas souhaité continuer sa période d’essai. Du coup, par ricochet, il nous a informés mardi qu’il ne donnait pas suite à son poste de coach au club. Pour nous, c’est un gros coup dur car les filles se retrouvent sans entraîneur. Et je n’ai pas de solution à cette heure-ci », explique la présidente, Rachel Sugneau, dépitée. Après la non venue de Stéphane Duval, c’est le deuxième coach qui file entre les doigts des Chaumontaises, qui accumulent les “tuiles”, en quelques mois…
« Je suis déçue car j’ai travaillé comme une dingue pour que Mustapha vienne puis se sente bien à Chaumont. Il est venu nous chercher, avec un bon CV. On a investi du temps et de l’argent. C’est vraiment dommage pour les filles et ce n’est pas correct. J’ai été en contact avec la plupart des joueuses. Elles apportent leur soutien aux dirigeants et veulent continuer », poursuit la présidente, qui ne manque pas de ressources pour rebondir. Cette dernière a notamment eu le soutien de Jessica Goulin, adjointe à la Ville.
« On ne va pas abandonner »
Pour l’heure, les Chaumontaises, 10e ex-æquo de leur poule de N2, avec un petit succès en huit matches, vont s’entraîner avec les moins de 18 ans coachées par David Nicol, « un bénévole très investi » selon Rachel Sugneau, qui ne baisse pas les bras. On ne va pas abandonner », complète la présidente.
Samedi soir, à Flavigny, les joueuses devraient être coachées par David Hourriez, qui était l’adjoint de Mustapha Bouali, arrivé à l’intersaison et qui avait travaillé plusieurs années pour le secteur amateur du PSG handball. « Il faut trouver quelqu’un pour le 6 janvier et la reprise. On s’est plantés à nouveau. Mustapha ne se sentait pas bien, loin de sa région parisienne, sa famille, ses amis. Je peux le comprendre. C’est son choix. J’ai porté, avec la trésorière, à bout de bras ce projet. Et pourtant, sur le banc et lors des entraînements, cela se passait plutôt bien. Il était logiquement déçu des résultats, mais on ne lui a pas vendu du rêve et il a vu le niveau des joueuses. A nous de rester soudés dans ce moment difficile. Je n’ai pas de regret car on a fait ce qu’on avait à faire pour mettre Mustapha dans les meilleures conditions », conclut Rachel Sugneau, qui sera du déplacement très important dans l’optique du maintien, dans la banlieue de Nancy, samedi.
Nicolas Chapon
n.chapon@jhm.fr