Handball : des voyants plus au vert pour le Chaumont handball 52
Ça y est. Le Chaumont handball 52 a recruté Moustapha Bouali comme coach de la Nationale 2 féminine qui reprend dans deux semaines. Une bouffée d’oxygène pour joueuses et dirigeants.
Le Chaumont handball 52, avec à sa tête Rachel Sugneau depuis un an, a trouvé son entraîneur pour la Nationale 2 féminine. Moustapha Bouali, qui officiait depuis trois ans au PSG handball, avec les filles, s’est engagé avec le club chaumontais. Il remplace Nicolas Torres qui avait pris la suite de Xavier Leseur.
« C’était extrêmement compliqué depuis un an et demi et de longs arrêts. Toutes les joueuses étaient dans l’expectative », résume Rachel Sugneau, qui a assisté hier soir à l’entraînement mixte au gymnase Lionel-Meunier, là où se disputeront les matches de N2. Le gymnase Lemouton demeurant le vaccinodrome. « Stéphane Duval nous a lâché en juillet pour raisons professionnelles. Nous avons lancé un appel sur les réseaux sociaux et sur des sites dédiés au handball, sans oublier l’AFCHA (l’association française des clubs de hand amateurs). Et nous nous sommes mis d’accord avec Moustapha Bouali, qui a l’habitude de travailler avec les filles. C’est en cours de transfert car Moustapha est libéré par son club mais il doit quitter son poste de médiateur de rue à Massy. C’est un défi pour lui. On ne lui a pas vendu du rêve, mais il est motivé et j’ai confiance en lui », poursuit Rachel Sugneau, bien contente d’avoir trouvé un coach d’expérience pour manager un jeune groupe.
« Les filles ont bien bossé physiquement »
Ancien joueur professionnel à Reims, entraîneur à Montluçon (Allier), Monaco (Essonne) ou Thuir (Pyrénées-Orientales), Moustapha Bouali a été choisi « pour le projet du club. C’est quelqu’un avec qui on veut s’inscrire dans la durée. Nous avons une structure plus familiale que le PSG, mais nous avons des atouts et lui peut créer une dynamique de groupe. »
Depuis deux week-ends, le technicien fait les aller-retour entre Chaumont et Paris. « Les filles ont bien bossé physiquement depuis le 9 août, avec le CMES. Je veux éviter les blessures au maximum. Nous avons autour de joueuses expérimentées comme Manel Mrad, Katy Bernard, Rolange Bahouanassoni, qui revient d’Epinal, et qui évolué à Chaumont il y a quelques saisons, des jeunes qui vont progresser. Eléa Lefèvre revient pour ses études sur Chaumont. Nous n’avions plus de gardienne et nous venons de recruter Amelia Okambi, qui vient de Sainte-Maure. Et nous avons l’intention de faire revenir une ancienne de la maison. Et nous avons bon espoir de recruter une demi-centre ou ailière qui a évolué à haut niveau », enchaîne Rachel Sugneau, plus positive qu’il y a quelques semaines. Un partenariat avec le Conseil départemental va permettre aux filles sur Dijon de revenir les mercredis. Au rayon des arrêts, on peut citer Léa Hampe et Emmanuelle Merger, Aurore Pichery et Emilie Rico n’ayant pas joué l’an passé et elles ont signé à Langres.
Avant le premier match, le 11 septembre, contre Cergy, un gros morceau de la poule, un tournoi est prévu à Scey-sur-Saône (Haute-Saône), le 5 septembre. D’ici là, les Chaumontaises vont pouvoir découvrir leur nouveau coach et travailler les automatismes. « Il ne faut pas se voiler la face. Cela va être extrêmement difficile en N2, notamment pour les rotations car nous n’avons pas un gros effectif à cette heure-ci. Mais nous allons tout faire pour montrer un beau visage », conclut Rachel Sugneau.
Nicolas Chapon
n.chapon@jhm.fr