Hamaris puissance Bâtiment 10
LOGEMENT. Bertrand Ollivier, président du bailleur social Hamaris, a inauguré, mercredi 11 octobre, les nouveaux logements de l’ancien Bâtiment 10 des casernes, désormais fonctionnels et occupés depuis quelques mois. Une réussite qui annonce la transfiguration du quartier Citadelle.
« C’est très bien. Je n’ai rien à dire mon logement ! ». Nouveau locataire de l’ancien bâtiment 10 des casernes, reconverti en un ensemble de 26 logements depuis quelques mois par Hamaris, Christian Roussel a accueilli avec plaisir Bertrand Ollivier, ce mercredi 11 octobre. Notamment accompagné de Jacky Maugras, président du Grand Langres, et d’Anne Cardinal, maire de la cité lingonne, le président du bailleur social départemental a officiellement inauguré le complexe locatif, qui fait désormais pratiquement le plein. « Sur les 26 logements, 25 sont occupés, et le dernier est déjà attribué ».
Ce sont quatorze appartements de type T2 et une douzaine de T3 qui ont été aménagés, avec des surfaces allant de 52m² à 76 m². Tous bénéficient d’une pièce de vie donnant vers cuisine ouverte, et d’une chambre proche de celle-ci, avec une verrière pour laisser passer la lumière, d’une douche à l’italienne et d’un label bâtiment basse consommation. La résidence est répartie entre deux entrées sur deux niveaux chacune, et est intégralement accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR). Le coût total des opérations s’est monté à trois millions d’euros TTC, soit 115 385 € par logement, financé à 74,5 % par des emprunts, 19 % en fonds propres, 4,3 % par le programme Action Logement et 2,1 % par subvention directe de l’Etat.
Une nouvelle métamorphose
Cet engagement s’inscrit dans un riche programme d’investissements pour Hamaris. « Sur les dix dernières années, 30 % de notre budget d’investissement ont été utilisés pour la seule ville de Langres », a rappelé Bertrand Ollivier. « Cela ne va d’ailleurs pas s’arrêter avec la démolition du bâtiment Navarre, à l’horizon 2025, et la réhabilitation thermique des bâtiments Pervenche et Aragon ». Ces deux derniers chantiers devraient démarrer au début de l’année prochaine.
Anne Cardinal et Jacky Maugras se sont, pour leur part, projetés sur l’ensemble du quartier Citadelle. « Cela fait de nombreuses semaines qu’on attendait cette inauguration », a lancé tout de go le premier magistrat langrois. Qui y voit l’une des premières étapes de l’ensemble du réaménagement de l’ancienne base militaire. « Elle va nous permettre de plonger dans l’avenir de ce quartier pour lequel nous multiplions les synergies ». Et Anne Cardinal de rappeler que le futur pôle scolaire, réunissant l’ensemble des écoles actuelles des Quartiers-Neufs, et l’installation prochaine du bailleur Mon Logis (pour une autre résidence) accompagneront la maison pluridisiciplinaire de santé et le centre intercommunal d’action sociale, qui ont déjà pris place, ces dernières années, dans le quartier Citadelle.
De quoi faire vivre une nouvelle métamorphose pour un quartier qui, par le passé, a connu bien des destinations différentes. « Le bâtiment 10 a été construit en 1846-1847 dans le cadre de l’accueil des soldats », a rappelé Jacky Maugras. Le voilà devenu immeuble résidentiel, et le tout « avec zéro artificialisation nette ».
N. C.
Une fresque au nom de la paix
Le président d’Hamaris, Bertrand Ollivier, a profité de sa venue en terre lingonne, mercredi 11 octobre, pour effectuer une seconde inauguration, celle de la fresque du bâtiment des Iris, aux Quartiers-Neufs, réalisés par les deux street-artistes SupsOner et Selim Cecen. Achevée il y a quelques mois, la fresque est pensée comme un symbole de paix et de vivre-ensemble. Elle a été inaugurée en compagnie d’enfants des Quartiers-Neufs, dans le cadre du Programme de réussite éducative (PRE), qui ont confectionné eux-mêmes le traditionnel ruban d’inauguration.
« D’abord, nous avons élaboré une œuvre sur tablette, et a recueilli les avis du Conseil citoyen. Notre but est de montrer le multiculturalisme et de faire une œuvre de paix. J’ai représenté deux iris, une violette et une jaune et l’abeille est un symbole de biodiversité », a expliqué SupsOner, avant que Selim Cecen n’embraye : « On a travaillé avec plusieurs styles : à la bombe, au rouleau et au pinceau. C’est ainsi que j’ai pu écrire “Amour” au-dessus d’une colombe ».