Guy Millot, agriculteur, « si on ne vote pas, il ne faut pas venir se plaindre »
Guy Millot est éleveur à Mertrud, commune dont il est aussi élu. « Ça fait partie de mon éducation », dit-il quand on lui demande s’il va ou non aller voter.
« Je vais même voter plusieurs fois », sourit Guy Millot quand on lui demande s’il se rendra aux urnes dimanche. Guy Millot est détenteur d’une procuration donc effectivement, il aura deux voix. Aller voter, c’est une question de principe pour l’éleveur haut-marnais. « Ça fait partie de mon éducation », dit-il. « Si on ne va pas voter alors après il ne faut pas venir se plaindre », ajoute Guy Millot. Il a fait son choix et sait donc à qui il donnera sa voix dimanche même s’il dit avoir hésité entre deux candidats.
Comme à chaque échéance, il s’est intéressé à la campagne. « Si on se contente de regarder la télé, on a qu’un seul son de cloche », dit l’agriculteur qui s’est informé par d’autres biais, « Les candidats ont presque tous une chaine YouTube. » Guy Millot a donc écouté chaque candidat et épluché les programmes. La campagne lui a-t-elle semblé intéressante ? Ce n’est sans doute pas la plus passionnante suivie de près par Guy Millot. « On a peu parlé d’Europe. Et aucun candidat n’a remis sur la table la question du Frexit », semble regretter l’éleveur. Il relève que certains sujets ne sont plus tabous et s’en réjouit. « On a parlé d’énergie, du nucléaire par exemple et on connaît la position de chaque candidat », souligne-t-il.
A chaque élection, Guy Millot se rend aux urnes. A 56 ans, ce sera donc une nouvelle fois le cas dimanche. Mais il tiendra aussi la « bique » en mairie de Mertrud.
C. C.