Gratiferia : une première réussie à Bourbonne

Animations. Samedi 2 décembre avait lieu une première à la cité thermale : une gratiferia. Le concept est simple et se retrouve dans ce leitmotiv : “Je donne ce dont je ne me sers plus et je prends ce dont j’ai besoin”. Le mot est formé à partir de l’espagnol : grati signifie gratuit, et feria la foire.

Toute la journée, des visiteurs, de tous les villages alentours ou hors Haute-Marne, ont investi l’office de tourisme, partenaire de cette gratiferia et tous ont joué le jeu : apport de vêtements, jouets, vaisselle, livres… pour prendre et chiner ce dont ils avaient besoin. A l’image de Jeanine de Richebourg, maman de dix enfants : « C’est formidable, j’ai apporté des habits trop courts de mes enfants et les voici tous rhabillés, c’est vraiment très gentil aux associations de penser à des gens comme moi, dans le besoin ». Pour deux autres adolescentes, Stessy et Shanna, « c’est une super bonne idée, il y a de quoi faire des cadeaux à notre famille. Nous repartons pleines de bonheur chez nous ».

Six associations

Cette gratiferia a eu comme support six associations caritatives : Nogent-Partage, Entraide et partage – c’est d’ailleurs celle-ci, avec comme présidente Virginie Pissot, qui est à l’initiative de cette première gratiferia à Bourbonne – Sel sud 52, Solaris Chaumont, Mocica Haute-Marne et Sante-bien-être Haute-Marne. C’est aussi l’occasion pour ces structures de partager idées, rencontres en toute liberté et bienveillance ; convivialité aussi pour le buffet partagé, avec la participation de différents clowns qui, par leurs saynètes, ont ravi petits et grands. Des maquillages à portée des petits ainsi qu’un chamboule-tout étaient proposés.

A noter la présence d’autres membres d’associations venus aussi pour conforter cette initiative ou prêter, comme l’a fait le Secours populaire (antenne de Bourbonne), des porte-vêtements par exemple. Pour Virginie, c’est une réussite à renouveler avec la nécessité de fédérer encore plus et encore mieux avec d’autres futurs et possibles partenaires. Elle reste très positive et précise que « les choses avancent, cela a mis un peu de temps mais je suis confiante surtout quand je vois le bonheur que cela apporte, surtout aux enfants ».

De notre correspondante Marie-Agnès Fontaine