Gérard Larcher : « On vient juger des idées du bouseux »
Présidentielle. Le président du Sénat, Gérard Larcher, et le député du Lot Aurélien Pradié étaient tous deux en Haute-Marne ce lundi 14 mars. Soutiens de Valérie Pécresse, ils s’intéressent à la protection de la jeunesse dans le cadre de la campagne présidentielle.
François Cornut-Gentille, Charles Guené, Nicolas Lacroix et Bruno Sido, tous les quatre co-présidents du Comité de soutien pour la candidate à la présidentielle Valérie Pécresse étaient réunis, ce lundi 14 mars. Avec la Conseillère régionale Sophie Delong, ils accueillaient le président du Sénat Gérard Larcher pour une demi-journée de travail à Langres. Ténor chez Les Républicains (LR), il était accompagné du député du Lot Aurélien Pradié, incarnant jeunesse et modernité au sein du parti.
Le volet social
Tous deux étaient reçus dans le Sud haut-marnais pour découvrir concrètement les actions mises en œuvre au plan social. Notamment pour lutter contre la pauvreté et spécialement celle impactant enfants et adolescents.
Cette séquence de travail s’est entièrement déroulée à Langres. A 13 h, une rencontre apéritive était fixée avec les militants haut-marnais, galvanisés par ces retrouvailles en présentiel.
Après la visite de la Maison de l’enfance puis de la Circonscription d’action sociale du Département, le groupe s’est rendu à l’EPIDE (Établissement pour l’insertion dans l’emploi).
Les actions du Département
« La droite est plus diverse que l’image qu’elle veut donner. La droite nouvelle prend en charge les difficultés quotidiennes des gens », martelait le député François-Cornut-Gentille. Le sénateur Charles Guené était ravi de voir les questions de ruralité et de proximité sur le devant de la scène quand son homologue Bruno Sido ventait la politique d’un Département bienveillant.
Immersion
« Il y a quelque temps, nous avons posé notre attention sur la pauvreté des plus jeunes. Les chiffres explosent. Les jeunes feront l’avenir, c’est pourquoi nous nous sommes dit que nous allions travailler sur ce thème. C’est un sujet qui est en dehors des radars, mais c’est une vraie préoccupation », précisait Aurélien Pradié. Pour Gérard Larcher, « c’est à partir des réalités du territoire que l’on peut changer les choses ». Répondre à des réalités sociales prégnantes est à son sens « sans doute plus dur en Haute-Marne que dans les Yvelines. On vient juger des idées du bouseux ! Je crois qu’elles sont transmutables », conclut Gérard Larcher en référence à l’ouvrage de Nicolas Lacroix.
Sylvie C. Staniszewski
s.chapron@jhm.fr