Gendarmerie : le projet de nouvelle caserne en stand-by
Présenté il y a un an, le projet de construction d’une nouvelle caserne de gendarmerie semblait quasi acté, mais depuis plus rien ne bouge et pour cause puisque ce dossier a été mis en standby du côté de la gendarmerie.
« Pour le moment nous n’avons plus de contacts avec la gendarmerie à ce sujet. Sans doute reviendront-ils vers nous plus tard, après que le ministère ait fait une étude des deux possibilités pour cette caserne à savoir la construction d’une nouvelle caserne sur un terrain extérieur ou la réhabilitation de l’actuelle. » Jacky Maugras, président du Grand Langres, ne peut en dire plus sur ce dossier qui, pourtant, apparaissait très avancé lors du conseil communautaire du 10 février 2022. En effet, lors de cette séance le commandant en second du groupement départemental de gendarmerie, le lieutenant-colonel Louis, s’était personnellement déplacé afin de faire la présentation du projet, estimé à 14 millions d’euros sans les frais d’acquisition du terrain.
A ce moment-là, tous les feux semblaient (enfin) au vert : un consensus ayant été trouvé quant à son implantation sur un terrain de 2,5 ha, à Saints-Geosmes, qui permettait de répondre au cahier des charges des militaires et de répondre à leurs besoins. La nouvelle caserne devait comporter des locaux de services et techniques sur 3 400 m2 et 44 logements sur une emprise de 8 300 à 16 300m2.
Projet « toujours en réflexion »
Une avancée saluée par le lieutenant-colonel qui avait d’ailleurs souligné que « le timing pour réaliser ce projet est idéal puisque l’Etat donne actuellement des moyens pour l’agrandissement, la rénovation ou la construction de casernes ».
Seulement depuis, mis à part un conflit entre le propriétaire du terrain visé par le Grand Langres et l’intercommunalité, sur le prix de la transaction, rien. Plus de son, plus d’images. Contactés, les services départementaux de la gendarmerie ont confirmé que le projet est « en stand-by ». « Ce projet est toujours en réflexion mais, pour l’heure, il n’y a aucune avancée. Des idées de lieu d’implantation il y en a mais cela demande différentes démarches pour concrétiser le projet sur un site ou sur un autre », dit-on du côté du groupement départemental.
Alors que le projet semblait être sur de bons rails, la nouvelle caserne n’était pas espérée avant six à sept ans, ce temps de réflexion supplémentaire ne va pas accélérer ce projet pourtant très attendu, tant les locaux actuels sont vétustes.
Patricia Charmelot