Emplacement de la gendarmerie, droit de suite
Bruno Ghiringhélli, ancien adjoint et conseiller municipal sous le mandat de Sophie Delong nous apporte son point de vue sur le choix de la gendarmerie de s’installer entre Langres et Saints-Geosmes.
« « Stratégie militaire » … ! A en croire votre édition du 1er mars c’est donc la cause de la localisation de la nouvelle gendarmerie de Langres. Quelle n’est pas ma déception d’apprendre que ce projet ne s’inscrit pas dans un projet prospectif. Ne pourrait-il pas se concevoir respectueux de la planète en se réalisant sans qu’il soit nécessaire d’empiéter toujours plus sur les terres agricoles ? Un projet résidentiel (puisque c’est aussi de cela dont il s’agit) ou des gestes aussi simples que celui d’aller acheter son pain ne se ferait pas en voiture comme ce sera le cas… Quelle n’est pas ma déception d’apprendre que Langres est prête suivre la “taquetaquetique du gendarme ». Comment les stratèges des finances de notre ville pourraient-ils ignorer que les montants des dotations de l’État qui font, avec les impôts, une part importante des recettes de la ville, sont basées sur le nombre d’habitants de la commune et que, les gendarmes et leur famille en représente plus de cent ? Les Langrois, par leurs impôts, supportent à eux-seuls encore bien trop de dépenses pour des services et équipements à la disposition d’usagers ne contribuant pas ou peu à leur financement (musée, médiathèque, cinéma, etc…). Pas une “cartouche” ne devrait manquer à la Ville de Langres dans sa contribution de plus en plus lourde au maintien de ces services essentiels au territoire du Grand Langres. Certains nous affirment que la délocalisation de la gendarmerie est une stratégie gagnante quand d’autres, comme moi, y verraient plutôt une stratégie perdante. Pour y voir plus clair, peut-être que les élus de Langres et du Grand Langres pourraient nous dire ce qu’ils proposent pour compenser la baisse des recettes dont ils privent la ville par ce projet ?» »