Gala d’Infinidanse : le climax de leur saison

Après deux journées de représentations intenses, l’association Infinidanse a refermé, samedi soir, l’édition 2023 de son gala. Quelques 285 danseurs âgés de 3 ans et plus, se sont succédé sur scène des Fuseaux autour de la thématique de l’environnement. Retour en images.

« Au commencement, il y eut le ciel et la terre … Puis la lumière fut … Il y eut ainsi le jour et la nuit… Il y eut un soir et un matin… » Une manière originale pour l’association Infinidanse d’annoncer la thématique de son gala 2023. Gala qui s’est déroulé vendredi 16 et samedi 17 juin sur la scène des Fuseaux.

Un show orchestré d’une main de maître chaque année par la professeure Anne-Lise Dubechot qui a vu « 285 danseurs participer. Le plus jeune était une petite fille âgée de 3 ans », détaille Isabelle Talbot, la présidente d’Infinidanse, casque sur les oreilles, quelques secondes avant le début du show le vendredi soir. Si cette dernière est une habituée de l’exercice, le petit stress est toujours de mise.

Climat

On le comprend aisément au fur et à mesure des chorégraphies qui portent cette année sur la thématique de l’environnement. D’où le choix de « Climax », comme titre de ce gala 2023 qui n’a jamais aussi bien porté son nom, tant le spectacle a tenu en haleine.

Pour les « grands » les vendredi et samedi soirs, ou pour les « petits » le samedi après-midi, le déroulé était similaire. Des tableaux de plusieurs minutes avec chacun une thématique touchant de près ou de loin à l’environnement (eau, glace, soleil, feu, forêt, ciel…). Le choix des costumes était systématiquement raccord d’une part avec la thématique, d’autre part avec le décor en mouvement projeté au fond de la scène. Exemples avec l’ambiance de travail en chemise-cravatte-valise, celle de l’avion avec la tenue d’hôtesse de l’air, ou la méduse et sa robe volante. Le tout, avec une bande-son rythmée, intense, comme pour rappeler l’importance du message partagé.

Chaque son a été vivement applaudi, notamment par les familles voyant leurs progénitures sur scène. Mention spéciale au solo dansé sur la chanson de Camille Lellouche « Ne me jugez pas », pour les émotions transmises. Désormais, place à un peu de repos avant la rentrée prochaine où il sera déjà temps de se pencher sur l’édition 2024.

Louis Vanthournout

l.vanthournout@jhm.fr