Gaëlle Collin : « De bons souvenirs ! »

jhm quotidien : Vous faites votre retour à La chaumontaise depuis le mois d’août. Quel a été votre parcours extrasportif, avant de revenir en Haute-Marne ?

Gaëlle Collin : « J’avais commencé à mes 8 ans au sein de La chaumontaise. J’y suis restée pendant quatorze ans, avant de me diriger vers d’autres cursus. J’ai ensuité quitté Chaumont pour Reims puis Dijon, dans le cadre d’un STAPS. J’ai passé le diplôme de monitrice là bas et j’ai été prise en apprentissage dans un club dijonnais, dans lequel j’ai fini par être embauchée. J’ai ensuite décroché un DEJEPS, un diplôme d’Etat spécialement dédié à la formation et l’éducation sportive. J’ai ensuite entraîné des équipes, avec trois accès aux championnats de France (un en individuel, un en équipe et des petites en Fédérale A). Et je suis ensuite revenue ici, à Chaumont, comme salariée, depuis le mois d’août. »

jhm q : Votre retour n’a rien d’anodin, puisque vous avez, à titre personnel, un beau parcours sportif. Quel est-il ?

G. C. : « J’effectuais environ cinq entraînements par semaine, j’étais très passionnée. Cela a démarré dès la sixième et ça a continué longtemps ! A mon actif, j’ai trois participations aux championnats de France : elles ont été effectuées par trois fois en équipe, une fois en individuel. J’ai obtenu un titre de championne de France et ma dernière participation date de 2016. Ce sont de bons souvenirs ! »

jhm q : Considérez-vous que votre retour à Chaumont vous fait revenir à vos “premiers amours” ?

G. C. : « C’est tout à fait ça ! C’est aussi un retour aux sources pour moi. C’est un bonheur de retrouver le club avec qui j’ai partagé tant de choses, comme les participations aux championnats de France, mais aussi des visages familiers. Il y a ici un véritable esprit de famille qui n’a pas changé d’un pouce : pour ma dernière aux championnats de France, ils étaient 25 de La chaumontaise à être venus me voir. L’esprit est toujours le même. »

Gaëlle Collin veut « ramener Chaumont aux championnats de France »

jhm q : Concernant le stage de mercredi, sous quelle impulsion l’avez-vous mis en place ?

G. C. : « C’est avec les filles que j’ai entraînées à Dijon que j’ai voulu le faire. J’ai donc voulu recréer une journée comme celle-ci avec certaines Dijonnaises et des gymnastes de Chaumont, car cela me tenait à cœur. On peut en plus de cela profiter d’un superbe matériel et un environnement parfait pour travailler. J’ai gardé de bons contacts avec Dijon, ce qui a fait que j’ai fait venir quelques filles de là-bas. Et pourquoi pas emmener des Chaumontaises là bas ! »

jhm q : Quel ont été les axes de travail abordés, lors de cette journée de stage ?

G. C. : « L’objectif premier était vraiment de se faire plaisir. On arrive en fin d’année la fatigue de la saison se fait sentir. En plus de cela, on est en hiver, donc il y a des malades (rires) ! L’idée était de relâcher la pression avant la reprise des compétitions en janvier. Donc on a retravaillé de nouveaux éléments ainsi que les bases de la gym. Il fallait aussi accueillir Sacha (Richet). »

jhm q : Maintenant que vous êtes revenue à Chaumont, avez-vous une idée de vos projets pour l’avenir, avec le club ?

G. C. : « J’en ai, mais bien entendu tout prendra du temps, c’est logique. On me fait énormément confiance dans l’encadrement des jeunes filles. C’est une sorte de remise à zéro : j’ai eu l’occasion, pour ma part, d’aller aux championnats de France. Donc maintenant, avec les jeunes, j’ai envie d’y retourner en tant que coach ! Le travail se comptera en années, mais je rêve de ramener Chaumont aux championnats de France. »

Recueillis par B. D.