Gaël Monfils : « De l’appréhension au début »
Gaël Monfils s’est bien sorti de son premier match contre
le Roumain Victor Hanescu, même s’il a concédé une manche.
Le Français revient de blessure et n’avait pas joué
depuis plusieurs semaines.
Comment vous êtes-vous senti sur ce match ?
Gaël Monfils : « Il y avait de l’appréhension en début de rencontre car cela faisait plusieurs semaines que je n’avais pas joué en raison de ma blessure à la cheville. Je n’ai pas ressenti vraiment de douleur, car je joue sous anti-inflammatoires, mais au toucher, ça fait mal. Avec l’adrénaline et le public du central, ça passe mieux ! »
Vous êtes habitué à des petites blessures avant Roland-Garros. Est-ce que ça vous aide à relativiser ?
G. M. : « Petite blessure, petite blessure… Elle a duré quatre semaines. A chaque fois, je me dis que l’année prochaine, ça ira mieux, mais finalement, c’est toujours pareil. Je comptais me tester sur mes adver- saires sur des tournois comme Madrid ou Rome, mais du coup, les tests, c’est à Roland-Garros que je vais les faire directement ! »
Comment vous êtes-vous préparé ?
G. M. : « J’ai travaillé le haut du corps en faisant de la musculation. Mais à un moment, je me suis trouvé lourd, à force. Heureusement, j’ai pu courir il y a quelques jours enfin à pleine vitesse. Je compte monter en puissance au fil des tours. Je voudrais être mieux dans mes schémas de jeu. Il y a aussi des périodes où je me sens encore juste. »
Le fait d’être blessé vous ôte-t-il de la pression pour Roland- Garros ?
G. M. : « Il ne faut pas croire que ça m’enlève la pression. Je m’entraîne sans connaître le niveau de mes adversaires, puisque je ne les ai pas rencontrés avant Roland. Je joue avec des sparring-partners, mais sans vouloir être méchant, je les déchire. Ce ne sont pas Nadal ou Djokovic en face. Le match contre Victor Hanescu m’a fait du bien. »
Propos recueillis par Delphine Catalifaud